100% ado

3 conseils pour réparer son smartphone

Cet article est extrait du premier numéro du WE DEMAIN 100 % Ado, en collaboration avec Okapi et Phosphore

Score de réparabili… quoi ?

Les fabricants de téléphones portables, mis à part Fairphone, ne te facilitent pas la tâche. Ils adorent coller la coque arrière au lieu de simplement la visser, et préfèrent nous faire démonter l’ensemble de l’appareil quand on veut juste remplacer l’écran. Pour savoir si réparer ton smartphone est une entreprise jouable, tu peux commencer par consulter son indice de réparabilité sur ce site. Les techniciens de ce site plein de tutos démontent et analysent toutes sortes d’appareils pour leur attribuer un score de réparabilité, de 0 à 10. Un iPhone, c’est 6 ou 7, selon les modèles. Le Samsung Galaxy Note10 Plus, c’est 3. Et chaque note est justifiée (les vitres enduites de colle, la batterie amovible ou pas, etc.). Super instructif.

À lire aussi : Apple, Samsung, Huawei… bientôt obligés de réparer nos smartphones ?

Tutos à gogos

Tu veux remplacer ton écran (la panne la plus courante) ou la caméra, par exemple ? 

Rends-toi sur l’un de ces sites   :iFixit, Sosav, brico-phone. À chaque fois, tu vas trouver une foule de tutos classés par marques, modèles et types de panne. Ils indiquent le temps que tu devras y consacrer et le niveau de difficulté. Ces sites vendent aussi les pièces détachées et les outils nécessaires. L’addition peut vite grimper, ce qui est dommage. Un exemple ? Selon sosav.fr, pour remplacer la batterie d’un Huawei, modèle P8 Lite, le niveau est facile et ça prend une demi-heure. La batterie coûte 31,99 €. Mais il te faut aussi investir dans une spatule en métal, vendue 9,90 €, et dans un “kit outils 29 pièces” à 19,99 €… En tout cas, c’est toujours moins cher que de la faire changer en magasin !

À lire aussi : Pour 20 euros par mois, cette association vous loue un smartphone éthique

À l’atelier

Si tu habites dans la région de Lyon, tu as de la chance. File à l’Atelier Soudé. Cette association organise, un peu partout dans la métropole, des ateliers de réparation électronique, dans lesquels les plus qualifiés aident les moins expérimentés. On y vend aussi à prix libre des pièces détachées récupérées. 

À lire aussi : Voici le premier smartphone durable et 100 % libéré des GAFAM

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