Partager la publication "5 plantes comestibles à cueillir en bas de chez vous"
Cet article est extrait du premier numéro du WE DEMAIN 100 % Ado, en collaboration avec Okapi et Phosphore
Plutôt que de dévaliser le rayon salades en sachet de ton supermarché, on te propose de réveiller le(la) cueilleur(se) qui sommeille en toi. Car, lors d’une simple balade au parc, tu peux joyeusement assurer ton autonomie alimentaire et faire le plein de nutriments.
Pour cela, suis les conseils de Maurice Maggi. Cet habitant de Zürich, en Suisse, cuisine des boulettes d’orties coupées dans des terrains vagues, des salades de feuilles de tilleul ramassées dans les parcs, des desserts de primevères cueillies aux pieds des arbres. Pour déguster la ville, voici quelques-unes de ces herbes pas si folles, conseillées par ce cueilleur citadin dans son livre Mangez la ville ! (éd. Plume de carotte, 2016).
Le houblon est une plante grimpante dont les feuilles sont couvertes de duvet. On déguste ses jeunes pousses au goût subtilement résineux, de mars à avril. Les brasseurs utilisent ses fruits, en forme de cônes, pour le brassage de la bière. Nous, on se contente d’en faire des tisanes contre la nervosité et les troubles du sommeil.
Le pissenlit en salade sublime l’amertume de ses feuilles. On fait mariner les boutons de ses fleurs jaunes dans du vinaigre ou on les rissole comme des légumes. Avec ses pétales, au goût de miel, on parfume les desserts ou on fabrique des sirops. On mange même les racines, qui remplacent le piquant du raifort.
L’ortie est une plante traditionnelle très ancienne, au goût aromatique et épicé. On en fait des soupes et des tartes, ou on peut aussi la manger crue. Dans ce cas, les pousses doivent être passées sous l’eau froide et écrasées dans un torchon à l’aide d’un rouleau à pâtisserie pour en briser les poils urticants.
L’ail des ours aime les sous-bois, mais on cueille aussi ses longues feuilles au goût d’ail sur un talus ombragé, dès février ou mars (à ne pas confondre avec le muguet, toxique). On aime par ailleurs ses fleurs, plus douces. On en parsème les salades, on en fait des omelettes, du pesto, de la farce de raviolis, des quiches. Mais sans excès, pour éviter les ballonnements
Le ginkgo, solide arbre plus ancien que les dinosaures, est de plus en plus présent dans les villes. On consomme ses jeunes feuilles, en forme d’éventail, en salade ou comme légume. On peut aussi déguster ses graines (mais pas la chair qui les entoure, elle est toxique et sent le vomi), à condition de les griller.
Le biomimétisme, ou l'art d'innover en s'inspirant du vivant, offre des solutions aussi ingénieuses qu'économes…
Cofondateur de la marque de vêtements techniques Lagoped, Christophe Cordonnier défend l'adoption de l'Éco-Score dans…
Chaque année, comme un rituel bien huilé, le Black Friday déferle dans nos newsletters, les…
Fondé par une femme, Jay Graber, le réseau social Bluesky compte plus de 20 millions…
À la COP29 de Bakou, les pays en développement attendent des engagements financiers à la…
Pourquoi et comment un groupe français de services numériques décide de mettre la nature au…