Partager la publication "Rencontre avec 4 jeunes qui se bougent pour la planète"
Cet article est extrait du premier numéro du WE DEMAIN 100 % Ado, en collaboration avec Okapi et Phosphore
Melati n’a que 12 ans lorsqu’avec sa sœur, elle prend cette décision : elles vont tout faire pour que les sacs plastique soient interdits sur leur île, Bali.
“Dans notre école, la ‘green school’, on venait d’avoir un cours sur les personnes qui ont changé le monde, comme Nelson Mandela, Gandhi… On ne voulait pas attendre d’être plus âgées pour agir !” confie Melati.
“On a tout de suite pensé aux sacs plastique qu’on voyait s’accumuler sur les plages près de chez nous. Certains pays les avaient interdits, alors pourquoi pas nous ?”
Pendant six ans, les deux sœurs ont rassemblé des milliers de personnes lors de journées de nettoyage des plages, ont lancé des pétitions et ont même entamé des grèves de la faim… Jusqu’à l’interdiction totale de ces sacs, cette année. “Ça nous a demandé beaucoup d’énergie et de persévérance, mais on y est arrivées !” Découvrez leur association : byebyeplasticbags.org
Victor se souviendra longtemps du 9 mars 2019. Ce jour-là, il a réussi à rassembler 1 500 personnes et 80 associations pour une marche pour la biodiversité, à Metz.
“Quand j’ai eu cette idée, on n’entendait pas encore parler de grèves scolaires pour le climat. Cela m’a pris un an pour tout organiser et convaincre les associations de me suivre”, confie-t-il. Son objectif n’est pas seulement de sauver la planète, mais de “sauvegarder tout ce qui vit sur cette planète”.
“Je devais agir car j’entendais parler de chiffres catastrophiques, comme la disparition,
en l’espace de quinze ans, de 30 % des oiseaux en France.”
Victor s’est donc engagé auprès de la Ligue de protection des oiseaux, a lancé un blog pour faire découvrir le monde naturaliste, et a même écrit à Emmanuel Macron !
Elle est moins connue que Greta Thunberg. Mais c’est elle qui, avant même le début des grèves scolaires pour le climat, a lancé la première marche de la jeunesse contre le dérèglement climatique. Jamie Margolin est la cofondatrice du mouvement Zero Hour.
À son appel, le 21 juillet 2018, des dizaines de milliers de jeunes ont marché dans 26 villes du monde (Washington, New York, Londres…). Révoltée par l’inaction des hommes politiques, Jamie rêve d’être, un jour, élue au Congrès américain pour représenter la voix des “exclus”. Dont ses héros, des adolescents sioux mobilisés en Dakota du Nord (au nord des États-Unis) contre un projet d’oléoduc qui menace leurs terres.
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