Partager la publication "En Chine, les tours les plus hautes et les plus vertes du monde"
« Elles n’auront pas vocation à rester planter là pour devenir un symbole de Wuhan. Elles seront là pour remplir un rôle », justifie Laurie Chetwood. Depuis son cabinet en Angleterre, cet architecte a conçu un ensemble de deux tours ultra futuristes qui culmineront à 1000 mètres de hauteur, détrônant ainsi l’actuel bâtiment le plus haut du monde, Bruj-Khalifa, à Dubaï.
Non contentes de gratter le ciel à un kilomètre de hauteur, les Phoenix Towers se veulent en effet une solution aux importants problèmes de pollution que rencontre, comme beaucoup de ses congénères, la ville chinoise de Wuhan. Construites sur un modèle biomimétique – la structure emprunte au système racinaire des arbres à Mangrove – les deux tours incluront, selon leur créateur, « toutes les solutions environnementales imaginables ».
Non contentes de gratter le ciel à un kilomètre de hauteur, les Phoenix Towers se veulent en effet une solution aux importants problèmes de pollution que rencontre, comme beaucoup de ses congénères, la ville chinoise de Wuhan. Construites sur un modèle biomimétique – la structure emprunte au système racinaire des arbres à Mangrove – les deux tours incluront, selon leur créateur, « toutes les solutions environnementales imaginables ».
Énergie renouvelable, filtrage de l’eau, biodiversité…
Un vaste système de filtrage végétal permettra de dépolluer progressivement le lac pollué sur lequel les tours sont construites : l’eau utilisée sera purifiée puis relâchée dans le plan d’eau. Des cellules photovoltaïques, des éoliennes, des centrales à biomasse et des piles à combustibles couplées à une régulation thermique avancée assureront l’alimentation de l’ensemble. On trouvera aussi au sein des Phoenix Towers un jardin suspendu géant (le plus haut du monde lui aussi), des commerces éco-responsables, des collecteurs d’eau de pluie, des habitats pour les insectes et les espèces menacées.
Les travaux devraient commencer à la fin de l’année et s’étaler sur trois ans. Le studio Chetwood a voulu puiser dans la philosophie régionale pour concevoir l’ensemble. Chacune des tours représente un des sexes que l’oiseau de feu Phénix revêt dans l’iconographie chinoise. Et c’est la tour mâle qui alimentera en énergie la tour femelle. Écolo mais machiste : personne n’est parfait.