Partager la publication "La paix dans le monde recule comme jamais depuis la Seconde guerre mondiale"
Iraq, Syrie, Afghanistan, Soudan, République Centrafricaine… Autant de conflits qui expliquent les résultats du rapport annuel de l’ONG Institute for Economics and Peace (IEP). Selon cette étude, la paix perd du terrain dans le monde. Créé en 2008 par l’ONG pour évaluer l’évolution des conflits sur la planète, le Global Peace Index (GPI) prend en compte le taux d’homicides, les dépenses militaires ou encore les désobéissances civiles. Sur les sept dernières années, l’indice passe de 1,96 à 2,06 ou 2,20 selon les méthodes de calcul. Cette détérioration s’avère être la plus importante depuis 1945, selon des projection de l’IEP. Seuls 51 pays voient leur situation s’améliorer, quand 111 voient leurs niveaux d’homicides et d’insécurité augmenter.
La guerre représente 11,3% du PIB mondial
« Plusieurs facteurs entrent en jeu, explique Steve Killelea, directeur de l’ONG. Il y a les répercussions des printemps arabes, la montée du terrorisme, qui a suivi l’invasion américaine en Irak, mais aussi les conséquences de la crise financière mondiale. » Les conflits et la misère ont fait monter le nombre de réfugiés. 500 millions de personnes vivent dans un pays à haut risque d’instabilité, dont 200 millions sous le seuil de pauvreté.
Au total, les dépenses militaires additionnées aux conséquences des violences ont coûté quelque 10 000 milliards de dollars à l’économie mondiale depuis 2008, l’équivalent de 11,3% du PIB de la planète. À noter que l’Europe maintient sa place de région la plus calme du monde. 14 des 20 pays les plus pacifiques se trouvent sur le Vieux-Continent.
Au total, les dépenses militaires additionnées aux conséquences des violences ont coûté quelque 10 000 milliards de dollars à l’économie mondiale depuis 2008, l’équivalent de 11,3% du PIB de la planète. À noter que l’Europe maintient sa place de région la plus calme du monde. 14 des 20 pays les plus pacifiques se trouvent sur le Vieux-Continent.
[Vidéo] Présentation des résultats de l’étude