Partager la publication "45 métiers pour demain… qui n’existent pas aujourd’hui"
Vu la croissance de la population mondiale, réussir à simuler le goût de la viande sans en payer le coût environnemental est un enjeu scientifique et culinaire majeur du XXIe siècle. En mixant céréales, bactéries et arômes artificiels, il est possible d’élaborer une viande végétale qui s’approche du goût et de la texture des animaux. La quête du steak végétal parfait mobilise les scientifiques de l’industrie agroalimentaire. Et de nouvelles enseignes se créent pour commercialiser ces simili-carnés.
Et aussi : gastronome moléculaire, cuisinier 3D.
Les drones ont envahi nos villes. Ils servent à recevoir ses courses, surveiller certaines rues ou relever des données atmosphériques. Pour éviter que ces engins volants n’entrent en collision – toute chute pouvant être fatale à ceux qui se trouvent en dessous – leur ballet doit être paramétré à la seconde et au centimètre près par des contrôleurs de trafic aérien. Ces chefs d’orchestre doivent aussi s’assurer qu’ils évitent de survoler certaines zones, comme les parcs publics, et qu’ils n’interfèrent pas avec la trajectoire des oiseaux migrateurs.
Et aussi : réducteur de nuisance sonore, constructeur d’aéroports pour drones.
En 2013, le premier steak imprimé en 3D avait coûté la bagatelle de 250 000 euros. Désormais, l’impression du vivant s’est perfectionnée et démocratisée au point qu’il est possible de créer certains organes à la demande. Couche par couche, de nouveaux biologistes recomposent les tissus humains à partir de cellules souches pour former foies, reins ou cœurs. Ces démiurges sont vénérés par tous les malades en attente d’un greffon compatible avec leur groupe sanguin.
Et aussi : imprimeur de maisons, styliste 3D.
Côme Bastin
Journaliste We Demain
Twitter : @Come_Bastin