Quelles sont les perspectives ? « On sait déjà transformer les algues brunes en bioplastique, explique Amandine. A Saint-Malo, Algopack commercialise le premier matériau rigide à base de dérivés d’algues bretonnes. Avec les algues vertes, on peut faire de la peinture, du biocarburant, de la méthanisation. » L’entreprise Favini, qui fabrique du papier à partir d’algues, s’est également récemment installée dans la région. Une société dont le savoir-faire s’est développé à Venise, où proliféraient massivement les végétaux aquatiques. La ville s’est depuis débarrassée des algues par ce biais.
« Avance technologique »
L’entreprise italienne n’a pas choisi la Bretagne par hasard : avec le premier littoral de France, et une eau souvent renouvelée par les courants océaniques, la région est idéalement placée pour devenir leader de la culture d’algue. Déjà, 90 % des algues produites en France le sont en Bretagne. Mais ces dernières sont encore le plus souvent destinée à l’export, vers les pays asiatiques, qui les utilisent pour leurs vertus gustatives et médicinales. A l’inverse, d’autres algues doivent être importées d’Asie, faute de filières de production et de ramassage en France.
Au programme des journées de l’algue :
– La filière algue en Bretagne : une alternative pour une alimentation durable ?
Mercredi 12 mars 2014, de 18h15 à 20h – Agrocampus Ouest : 65 rue de St Brieuc 35042 Rennes – Amphithéâtre Matagrin
– Les algues en Bretagne : quels problèmes, quelles opportunités ?
Jeudi 13 mars 2014, de 17h à 19h30 – Institut d’Etudes Politiques de Rennes
104 bd de la Duchesse Anne 35700 Rennes – Amphithéâtre Erasme