Partager la publication "Chie Shinpo, première femme japonaise à prendre la tête d’une banque"
En prenant, le 1er avril, la tête du groupe financier Nomura Trust & Banking, Chie Shinpo, 48 ans, intégrera une chasse gardée masculine. Avec 1% de femmes dans les conseils d’administration, le Japon tient la palme du plafond de verre parmi les pays développés. Selon une récente étude du gouvernement, sur les 9 343 cadres de Toyota, seuls 82 étaient des femmes.
C’est une première au pays du soleil levant, toutes banques confondues. Chie Shinpo entre en 1989 comme courtière chez Nomura, premier groupe financier nippon. En pleine bulle financière, elle gravit peu à peu les échelons, avant d’accéder au poste de PDG de la filiale bancaire Trust & Banking. Elle décroche ensuite des diplômes à l’université Waseda, puis se lance dans de nouvelles études à Standford, en Californie. Un parcours atypique dans le secteur, surtout lorsque l’on est une femme. « Quand je travaille, je ne réfléchis en terme de genre. Je ne me suis jamais sentie désavantagée du fait de mon sexe. Mais il est vrai que j’ai du m’intégrer à un univers dominé par les hommes ».
Les Japonaises cessent souvent, par choix ou non, de travailler pour faire et élever des enfants. Cela dissuade beaucoup d’employeurs de leur confier des responsabilités importantes. Lorsqu’elles veulent retourner sur le marché du travail, elles sont souvent cantonnées à des statuts précaires ou des temps partiels. Le Fonds Monétaire International (FMI) estime que le Japon, au marché de travail vieillissant, pourrait doper sa croissance si le taux d’activité des femmes était plus élevé.
C’est une première au pays du soleil levant, toutes banques confondues. Chie Shinpo entre en 1989 comme courtière chez Nomura, premier groupe financier nippon. En pleine bulle financière, elle gravit peu à peu les échelons, avant d’accéder au poste de PDG de la filiale bancaire Trust & Banking. Elle décroche ensuite des diplômes à l’université Waseda, puis se lance dans de nouvelles études à Standford, en Californie. Un parcours atypique dans le secteur, surtout lorsque l’on est une femme. « Quand je travaille, je ne réfléchis en terme de genre. Je ne me suis jamais sentie désavantagée du fait de mon sexe. Mais il est vrai que j’ai du m’intégrer à un univers dominé par les hommes ».
Les Japonaises cessent souvent, par choix ou non, de travailler pour faire et élever des enfants. Cela dissuade beaucoup d’employeurs de leur confier des responsabilités importantes. Lorsqu’elles veulent retourner sur le marché du travail, elles sont souvent cantonnées à des statuts précaires ou des temps partiels. Le Fonds Monétaire International (FMI) estime que le Japon, au marché de travail vieillissant, pourrait doper sa croissance si le taux d’activité des femmes était plus élevé.