Partager la publication "Little Bits : quand l’électronique devient un jeu… de Lego"
Malgré son omniprésence dans notre quotidien, l’électronique conserve une image obscure, voire rébarbative. C’est pour remédier à cela qu’Ayah Bdeir, étudiant au MIT, a imaginé Little Bits. De petits modules colorés qui, à la manière des célèbres Lego, s’imbriquent les uns aux autres pour inventer des machines et s’initier à la discipline.
Un jeu d’enfant !
Lumières, sons, moteurs, capteurs… Les différents blocs permettent d’imaginer toutes sortes de prototypes. En témoigne la page projet de Little Bits, qui regorge d’inventions plus ou moins utiles postées par la communauté de la marque : chaussures à lacets clignotants, tourneur de page de partition, assiette mouvante. En collaboration avec Korg, la marque a aussi lancé une gamme de briques musicales destinée à un public adulte, pour créer des synthétiseurs ou des platines de DJ en assemblant micro, oscillateurs, et hauts-parleurs.
Un jeu d’enfant !
Lumières, sons, moteurs, capteurs… Les différents blocs permettent d’imaginer toutes sortes de prototypes. En témoigne la page projet de Little Bits, qui regorge d’inventions plus ou moins utiles postées par la communauté de la marque : chaussures à lacets clignotants, tourneur de page de partition, assiette mouvante. En collaboration avec Korg, la marque a aussi lancé une gamme de briques musicales destinée à un public adulte, pour créer des synthétiseurs ou des platines de DJ en assemblant micro, oscillateurs, et hauts-parleurs.
Tout a été fait pour créer une expérience intuitive. Les modules sont classés par couleur. Les bleus (power) alimentent le circuit en électricité. Les roses (input) sont des déclencheurs et des capteurs qui interprétèrent l’environnement. Les verts (output) sont les modules d’ « action » pour déplacer, illuminer, diffuser un bruit, etc. Des aimants placés aux extrémités permettent de les connecter dans le bon sens et ainsi d’éviter les courts-circuits. Le tout est placé sous licence open-source et le catalogue s’enrichit à mesure que les fans suggèrent de nouvelles idées de briques.
Une start-up florissante
Des centaines de milliers de modules ont déjà été écoulés aux USA selon le MIT. Little Bits collectionne également les prix éducatifs et technologiques et suscite l’attention des médias. « À 12 ans, lorsque d’autres jouaient à la poupée, je programmais déjà sur mon premier ordinateur, un Commodore 64 », raconte la fondatrice Ayah Bdeir. Cette américano-libanaise issue de la « génération maker » a également participé à la création du premier hackerspace de Beyrut, le Lamba Labs. « Avec LittleBits, j’ai voulu mettre l’immense pouvoir de l’électronique dans les mains de tous. »
[Vidéo] Ayah Bdeir présente son invention lors d’une conférence TED
Une start-up florissante
Des centaines de milliers de modules ont déjà été écoulés aux USA selon le MIT. Little Bits collectionne également les prix éducatifs et technologiques et suscite l’attention des médias. « À 12 ans, lorsque d’autres jouaient à la poupée, je programmais déjà sur mon premier ordinateur, un Commodore 64 », raconte la fondatrice Ayah Bdeir. Cette américano-libanaise issue de la « génération maker » a également participé à la création du premier hackerspace de Beyrut, le Lamba Labs. « Avec LittleBits, j’ai voulu mettre l’immense pouvoir de l’électronique dans les mains de tous. »
[Vidéo] Ayah Bdeir présente son invention lors d’une conférence TED
En France, les Littlebits ne semblent pas encore avoir investi le marché. Il faut dire que la créativité à un coût : environ 80 euros pour dix petits modules de bases. Pas sûr, à ce prix là, que la démocratisation soit pour tout de suite.