Depuis 2003, cette plateforme spécialiste des échanges
Peer-to-Peer est dans le collimateur de nombreux pays. Pour survire, elle a dû changer plusieurs fois d’extension avant d’opter récemment pour le « .sx », rattaché à l’Ile Saint Martin. Elle a également du faire face à plusieurs procès et à de nombreuses attaques informatiques. C’est dire si
PirateBay est devenu expert en matière de contournement de la censure, afin d’échapper aux législations antipartage. Pour fêter ses dix ans, la plate-forme lance son propre navigateur, le
PirateBrowser.
L’Iran, la Corée du Nord, mais aussi la Belgique, le Danemark, la Finlande, l’Irlande, l’Italie, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. Voilà quelques un des pays qui, selon Pirate Bay interdisent l’accès à certain contenus Web, à commencer par le site lui même. Avec Pirate Browser, on peut désormais accéder à l’ensemble des sites bloqués par la censure étatique. Le navigateur s’appuie sur le réseau de serveurs proxis indépendant
Tor, qui permet de lever toutes les barrières de connexion. PirateBrowser ne garantit cependant pas l’anonymat de son utilisateur, afin d’éviter d’être accusé favoriser le piratage.
Toujours est-il que le navigateur pirate a déjà rencontré un beau succès. Lancé fin août, il a déjà fait l’objet de 100 000 téléchargements en trois jours. Après l’affaire Snowden, qui a révélé la surveillance des activités des internautes par les Etats-Unis, de plus en plus d’Internautes semblent désireux de surfer en toute liberté.