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Le gel hydroalcoolique se consigne

Depuis le mois de juin, une entreprise française propose un système de consigne pour les bouteilles de gel hydroalcoolique. L’initiative est pour le moment limitée à quelques rares pharmacies.

Le 18/08/2020 par Morgane Russeil-Salvan
Crédit : Mustela
Crédit : Mustela

Entre les masques à usage unique – difficilement recyclables et trop souvent jetés à même le sol – et les bouteilles de gel hydroalcoolique, la pandémie de Covid-19 nous force à produire plus de déchets plastique qu’à l’ordinaire. L’entreprise Mustela – spécialisée dans les produits d’hygiène pour bébés – propose une alternative. Depuis juin dernier, la marque expérimente la vente de gel hydroalcoolique en vrac.

 

Comparables aux distributeurs de shampooing ou de gel-douche de certaines boutiques bio, les bornes sont accompagnées de bouteilles en verre au nom évocateur : le flacon s’appelle “Reviens” ! L’initiative repose sur un système de consigne : une fois vidées, les bouteilles peuvent être ramenées en magasin pour être remises en service. Le prix de la consigne est pour l’instant fixé à trois euros.
 

 
 
 

 

 

 
 
 
 
 
 

 

 
 

 

 
 
 

 

 

 
 

 

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À l’heure actuelle, seules deux pharmacies sont concernées par l’opération : l’une rue d’Alésia, dans le 14e arrondissement de Paris, et l’autre à Mûrs-Erigné, dans les Pays de la Loire. Si les clients sont assez nombreux à se tourner vers ce nouveau mode de distribution, le nombre de pharmacies partenaires devrait augmenter.

L’entreprise nous donne rendez-vous dans six mois un premier bilan de son expérimentation. Si tout se passe bien, elle devrait profiter de la tendance positive que connaît le marché du vrac depuis l’an dernier : le secteur enregistrait 1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2019, soit une croissance de 41% sur un an, selon Réseau Vrac.

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Alors qu’un acheteur sur deux a renoncé au vrac pendant le confinement, principalement pour des raisons logistiques (fermeture des magasins ou rayons vrac habituellement fréquentés, obligation de se tourner vers des enseignes plus proches), 85% d’entre eux déclaraient, début juillet vouloir revenir à ce mode de consommation.

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