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Coronavirus : 5 façons de se rendre utile pendant le confinement

Préparer un repas pour les infirmiers, écrire une lettre à une personne âgée, faire un don à la recherche contre le Covid-19… Voici 5 façons de se rendre utile en cette période de confinement et donner un coup main à ceux qui en ont le plus besoin.

Le 02/04/2020 par Sofia Colla
Faire un don de temps ou d’argent... Il existe de nombreux moyens de se rendre utile en cette période de crise sanitaire. (Crédit : Shutterstock)
Faire un don de temps ou d’argent... Il existe de nombreux moyens de se rendre utile en cette période de crise sanitaire. (Crédit : Shutterstock)

En cette crise sanitaire inédite, certains peuvent avoir envie de donner un coup de main aux plus fragiles, aux secteurs qui manquent de main d’oeuvre ou à ceux qui prennent des risques pour continuer à faire “tourner” la société. Que l’on soit au chômage partiel, que l’on ait du temps devant soi ou pas, il est toujours possible de faire un geste. 

Nous évoquions déjà, au début du confinement, l’émergence de premiers réseaux de solidarité.  Et de nombreuses initiatives continuent à voir le jour pour venir en aide aux personnes âgées, au personnel de santé, aux livreurs, aux caissiers, aux policiers… Voici 5 pistes à suivre pour ceux qui souhaitent agir, à différents niveaux, et selon ses moyens.

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1. Faire un don, d’argent ou de sang

Les appels aux dons se multiplient : l’Institut Pasteur a créé une cagnotte pour la recherche contre le coronavius, l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris a créé un fonds d’urgence, la Fondation de France appelle à la solidarité pour aider les soignants, les chercheurs et les plus fragiles…

Pour s’y retrouver, HelloAsso vient de lancer une plateforme qui recense les appels aux dons d’associations. Elle réunit déjà 150 collectes solidaires sur tout le territoire et invite les internautes à participer, selon la localisation ou la thématique.

L’Établissement Français du sang appelle aussi les Français à continuer à donner leur sang, en assurant que toutes les mesures sont mises en œuvre pour protéger les donneurs et éviter la propagation du virus.

Les dons peuvent aussi prendre d’autres formes : l’influenceuse Lena Situations, qui compte plus d’un million de followers sur Instagram, a ainsi appelé à envoyer des crèmes hydratantes aux soignants, dont les mains sont asséchées par le gel hydroalcoolique. Appel entendu : la marque Nocibé a par exemple offert 25 000 crèmes, Hello Body 800, l’Occitane 25 000 et 70 000 litres de gel hydroalcoolique…

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2. Faire à manger

De nombreux chefs ou restaurateurs désoeuvrés confectionnent des repas pour les personnels soignants. Une manière d’apporter leur soutien et du réconfort à ces salariés en première ligne dans la lutte contre l’épidémie. Mais les particuliers aussi s’organisent.

C’est le cas par exemple sur la page Facebook “Cuisinons pour les soignants de l’hôpital Nord” créée par des Marseillais. 
 
Ou encore sur le groupe Facebook “Soutien Aux Soignants – 1 repas pour eux” qui propose aux internautes de poster des annonces s’ils sont disponibles pour préparer un repas pour un soignant vivant à proximité. 
 
Vous pouvez d’ailleurs créer vous-même une page dédiée à votre quartier ou à votre région.

3. Entretenir le lien avec les personnes âgées et les plus précaires

Les personnes âgées, fragiles face au virus, sont plus seules que jamais. Et les visites aux 600 000 pensionnaires des Ehpad français sont interdites. Pour briser cette solitude, dix cousins de 14 à 24 ans et leurs amis ont lancé “1 lettre, 1 sourire”.

Les volontaires peuvent envoyer des lettres aux résidents des Ehpad inscrits sur le site, et même y joindre un dessin ou une photo. Plus de 10 000 courriers ont déjà été envoyés depuis le début du confinement.

Pour maintenir le lien avec les individus fragiles et isolés, il est aussi possible de se tourner vers les associations traditionnelles, qui ont besoin de bénévoles en cette période de crise. Les restaurants du cœur ont par exemple lancé un appel aux renforts pour des missions de transport de denrées, de préparation de paniers repas, de distribution alimentaire ou d’assistance à la gestion d’ appels téléphoniques.

4. Donner un coup de main aux agriculteurs

En cette période de crise sanitaire et de confinement quasi total au niveau européen, les agriculteurs sont confrontés à une pénurie de main-d’œuvre, les saisonniers venant bien souvent de l’étranger (Roumanie, Pologne, Maroc ou Espagne). Le mardi 17 mars, le ministre de l’agriculture et la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FNSEA) ont lancé un appel aux volontaires prêts à aider, notamment pour les récoltes. Plus de 140 000 candidatures ont été envoyées à ce jour. Les salariés au chômage partiel peuvent cumuler leur indemnité et le salaire agricole, ce qui peut aussi aider à arrondir les fins de mois.

5. S’inscrire sur une plateforme d’entraide

Nous vous parlions déjà de la plateforme “En première ligne”, créée au début du confinement, pour rendre des services à ceux qui “luttent pour sauver des vies et assurer les fonctions vitales de notre pays”. La plateforme a fédéré près de 30 000 volontaires en seulement trois jours. 

Le 26 mars le gouvernement a mis en ligne une nouvelle plateforme, baptisée “Je veux aider”, afin de permettre à tout ceux qui le souhaitent de pouvoir donner un coup de pouce aux associations, aux collectivités ou encore aux structures hospitalières dans leur région. En s’inscrivant, le volontaire choisit le type de missions pour lesquelles il peut être appelé : faire des courses pour des personnes fragiles, garder les enfants de soignants, maintenir le lien avec des personnes isolées… 

Une bonne occasion d’apprendre à connaître ses voisins et de recréer du lien dans sa rue.

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