Il est le grand gagnant de l’année 2020. Avec un chiffre d’affaire record au 3e trimestre, et des ventes estimées entre 112 et 114 milliards de dollars pour la fin de l’année, l’empire du commerce en ligne affiche une bonne santé insolente. Au point qu’un groupe d’élus, de personnalités et d’ONG ont appelé, mardi 17 novembre, à passer un “Noël sans Amazon”.
“Privilégions nos commerces de proximité, ceux des centres-villes et des centres-bourgs”, écrivent-ils dans une pétition en ligne signée, à l’heure où nous écrivons ces lignes, par un peu plus de 15 000 personnes. Parmi les alternatives citées : le “click & collect”, les plateformes locales d’achat en ligne, les produits recyclés ou reconditionnés, le marché d’occasion et le “Do it yourself”.
La multinationale est-elle vraiment l’“entreprise prédatrice” que décrivent les signataires ? Voici cinq chiffres qui montrent à quel point elle pèse dans l’économie mondiale.