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Un an après le premier confinement: les Français sont-ils entrés dans le “monde d’après” ?

La crise du coronavirus a fait naître l’espoir d’un “monde d’après”, plus écolo et solidaire. L’Ifop et le moteur de recherche Lilo ont réalisé un sondage pour savoir ce qui a changé dans la vie des Français.

Le 16/03/2021 par Sofia Colla
Monde d'après
Le premier confinement "fête" sa première année. Entre protection de l’environnement et engagement solidaire : une année qui a changé la vie des Français. (Crédit : Shutterstock)
Le premier confinement "fête" sa première année. Entre protection de l’environnement et engagement solidaire : une année qui a changé la vie des Français. (Crédit : Shutterstock)

Un an après l’annonce du premier confinement, le moteur de recherche solidaire français Lilo et l’Ifop ont réalisé un sondage auprès des Français pour voir ce qu’ils attendaient du “monde d’après” et les changements opérés dans leur vie au cours de cette année de crise sanitaire. 

“En 2020, on n’a jamais autant entendu parler de ‘monde d’après’. Alors, on a voulu savoir ce qu’il en était, concrètement, dans la vie des Français. Nous voulions voir aussi ce dont celles et ceux qui ont envie d’agir ont besoin concrètement, pour passer à l’action”, explique Sophie Bodin, Présidente de Lilo. 

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La protection de l’environnement comme priorité

Premier constat, sur l’échantillon de plus de 1000 personnes, 90 % sont convaincus que la transition écologique et solidaire est nécessaire, en premier les femmes (à 94 %) et les moins de 35 ans (à 92 %). 

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Les divers confinements dans le monde ont mis en lumière les taux d’émissions rattachés à l’activité humaine ou assisté au retour d’animaux sauvages dans les villes. Au cours de cette année, les Français ont donc beaucoup entendu parler d’environnement malgré la crise sanitaire.

Selon le sondage, 88 % pensent qu’il est important d’agir pour la protection de la planète. Près de la moitié des moins de 35 ans considèrent même la protection de l’environnement comme une priorité. Enfin, 45 % placent les enjeux sociaux au même niveau que les enjeux environnementaux. 

6 Français sur 10 ont engagé de nouvelles actions

Si l’année a été difficile pour tout le monde, de nombreux mouvements de solidarité ont émergé de cette crise sanitaire. Solidarité pour le personnel en première ligne, les agriculteurs, les personnes âgées, les étudiants, les plus précaires…

Selon le sondage, 6 Français sur 10 ont engagé de nouvelles actions pour agir à leur échelle.

La moitié ont par exemple changer leur façon de consommer au quotidien et 17 % ont commencé à soutenir des associations, financièrement ou en donnant de leur temps. 

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Une année solidaire

Parmi les jeunes de 18 à 24 ans qui ne se sont pas encore engagés, 38 % pensent le faire et, plus globalement, plus d’un quart des Français réfléchissent à s’engager à leur échelle. Car, pour les personnes interrogées, les associations jouent un rôle central dans la construction du “monde d’après”. 87 % en sont convaincus, particulièrement les femmes et les moins des 35 ans à 92 %. 

Mais, si plus de la moitié des sondés considèrent que le rôle des associations est déterminant, moins d’un Français sur trois les soutiennent financièrement. La raison principale : le manque d’argent, pour 38 %. 

Bien entendu, Lilo, qui reverse 50 % de son chiffre d’affaires à des associations écologiques et solidaires, commanditaire du sondage, rappelle que son moteur de recherche est une solution pour toutes ces personnes qui n’ont pas les moyens de soutenir une association financièrement. Depuis sa création en 2015, plus de 3,5 millions d’euros ont été collectés pour plus de 1000 associations.

Lilo n’est pas la seule alternative de ce type, il existe également Ecosia (allemand), qui reverse 80 % de ses bénéfices à des associations qui oeuvrent pour la reforestation, ou Ecogine (un autre français), un moteur de recherche associatif dont les bénéfices sont reversés à des associations environnementales choisies par le vote des utilisateurs. 

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