Dans l’Idaho, état de l’ouest de l’Amérique du Nord, un barrage vient de sauter, libérant la Snake River du réservoir où elle était retenue. Résultat : la possibilité pour les saumons de migrer de nouveau, mais un bilan humain fort de 12 victimes au moins et une perte matérielle de plus de 2 milliards de dollars. Après le sabotage de pipelines, le bombardement d’une usine chimique, l’attaque d’installations nucléaires…, ce sixième incident en l’espace de deux ans, revendiqué par un mystérieux Green Man dans une lettre-manifeste, n’a pour but que de contribuer à sauver la planète de son pire ennemi : l’Homme.
Cet article a initialement été publié dans WE DEMAIN n° 35. Actuellement disponible en kiosque et sur notre boutique en ligne.
Pour arrêter le militant pro-environnement, 300 agents du FBI sont mobilisés. Parmi eux : Tom Smith, jeune recrue, diplômé de Stanford et de l’Institut technologique de Californie. Doué d’une redoutable empathie, il parvient à se projeter dans l’esprit de ce justicier radical. Alors que l’unité en charge de la traque a trouvé un premier indice permettant de remonter jusqu’à Green Man, celui-ci commence à douter du bien-fondé de sa croisade. David Klass, auteur de nombreux scénarios pour Hollywood, met en balance, dans ce thriller haletant, le poids de quelques attentats d’un illuminé écologiste face à celui de l’empreinte humaine sur l’écosystème global.
Green Man, par David Klass, traduit de l’anglais (États-Unis) par Rémi Boiteux, éd. Les Arènes, 350 pages, 22 euros. Parution le 23/09.
