Partager la publication "SuperWheel : un vélo assisté… sans moteur ni batterie !"
Un vélo à assistance mécanique sans moteur, ni batterie ? A première vue contradictoire… Pourtant, il existe bien. Un tour de force réalisé grâce à une roue de vélo étonnante conçue par un inventeur irlandais, Simon Chan. La roue s’appelle SuperWheel, du nom de l’entreprise qui la commercialise. Irlandaise d’origine mais assemblée à Andernos-les-Bains dans le Bassin d’Arcachon, près de Bordeaux.
Son principe est simple : elle s’appuie sur le poids du corps humain, dont la force de gravité est transformée en énergie de propulsion. Le tout grâce à des ressorts révolutionnaires. Ces derniers, situés à l’arrière du vélo, facilitent la rotation de la roue grâce un à système de pression-décompression. ” Avec cette roue c’est 30 % de capacité de pédalage en plus. C’est comme si on avait en permanence le vent dans le dos”, assure CicloCaffè, son distributeur français.
“Avec cette roue c’est 30 % de capacité de pédalage en plus”
CicloCaffè distributeur français de SuperWheel
Une roue arrière aux ressorts à propulsion
Côté adaptation, “la roue peut transformer à peu près n’importe quel deux roues en vélo assisté. Disponible en format 700 mm et 26 ou 28 pouces, la SuperWheel se monte à la place de la roue arrière“, explique le distributeur. Pour optimiser au mieux le système, la roue doit correspondre au poids du cycliste, conseille la marque. Celui-ci devra donc se procurer des ressorts en fonction du chiffre sur la balance. Pour une compatibilité totale, trois types de jeux de ressorts sont disponibles pour les personnes de 75 kilos, entre 75 et 90 kilos et de plus de 90 kilos indique SuperWheel sur son site.
Un sol ferme pour une meilleure efficacité
Autre paramètre d’ajustement pour une meilleure efficacité ? La pression des pneus et un sol ferme. Plus celle-ci est élevée, plus la puissance de sortie des ressorts l’est en retour. “L’utilisateur peut lui même faire les réglages avec une clef plate au besoin”, ajoute également CicloCaffè sur son site.
Côté route, “il vaut mieux privilégier les sols fermes pour une bonne restitution de l’énergie, et éviter les pentes trop raides et peu stables“. Mais la puissance de la Superwheel reste suffisante pour assister l’utilisateur dans la majorité des situations, pour les parcours urbains, les balades… Le tout sans se soucier de son autonomie et de son empreinte carbone. Un investissement de 470 euros qui peut en valoir la peine.