Partager la publication "Les risques environnementaux sont-ils encore gérables ?"
Le risque est au cœur du métier d’assureur. Il ne s’agit pas tant de le gérer, mais plutôt de l’anticiper, de le connaître et d’en réduire les effets délétères : un célèbre proverbe zen n’affirme-t-il pas : “Quand le tonnerre éclate, il est trop tard pour se boucher les oreilles” ?
D’emblée, AXA France a pris des engagements de longue date en matière d’environnement par des actions très concrètes : réduire les émissions de gaz à effets de serre, investir dans la transition écologique et prévenir les risques climatiques ; enfin former ses collaborateurs pour changer les comportements.
AXA, vers une transition écologique durable ?
C’est sur un triptyque qui relève des trois métiers fondamentaux de l’assurance, que se fonde cette “gestion” active des risques environnementaux :
- Investisseur : il s’agit de réduire l’empreinte carbone des actifs du fonds général d’AXA de 20 % d’ici 2025 et d’accroître les investissements verts d’AXA pour atteindre 26 milliards d’euros d’ici 2023. Dans le secteur du pétrole et du gaz, AXA favorise désormais les entreprises ayant des plans de transition crédibles.
- Assureur : AXA France promeut les produits d’assurance verte ayant des garanties ou des services respectueux de l’environnement.
- Employeur : il est nécessaire de faire œuvre de pédagogie, en formant nos équipes aux enjeux climatiques (Climate Academy), et en réduisant les émissions de nos opérations de 20 % (énergie, déplacements, digital.) L’objectif est d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2025
Toutes ces actions sont autant de moyens d’agir sur l’économie, pour aller vers une transition écologique durable, garantie contre les risques environnementaux émergents. Le rôle citoyen de l’assureur prend ici tout son sens.
>> Retrouvez le détail du programme du 3e Forum Sécurité & Résilience qui se tiendra le 25 octobre prochain.
L’autrice de cette tribune est Estelle Guyon-Abinal, Secrétaire générale AXA France.