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Ils ont vécu dans une tiny house 100 % low-tech : le bilan

Deux ingénieurs du Low-tech Lab se sont installés dans une tiny house équipée d’une dizaine de technologies simples, durables et accessibles. Pendant dix mois, ils ont partagé leurs aventures en vidéo… Dans ce dernier épisode, ils dressent le bilan de l’expérience.

Le 17/01/2020 par Sofia Colla
Clément Chabot et Pierre-Alain Lévàªque ont vécu 8 mois dans la tiny house low-tech, ils racontent leur expérience. (Crédit : Capture d'écran Low-tech Lab)
Clément Chabot et Pierre-Alain Lévàªque ont vécu 8 mois dans la tiny house low-tech, ils racontent leur expérience. (Crédit : Capture d'écran Low-tech Lab)

Vivre en toute autonomie dans une tiny house 100 % low-tech. C’est le défi que s’étaient lancés deux ingénieurs de l’association Low-tech Lab : pendant 8 mois, ils ont vécu dans une maisonnette et ont testé une dizaine de technologies simples, durables et accessibles à tous, tant techniquement qu’économiquement.  
    
En parallèle, ils ont publié chaque mois une vidéo pour présenter l’une de ces low-tech dans la web-série baptisée En quête d’un habitat durable. Dans cet ultime épisode, Clément Chabot et Pierre-Alain Lévêque dressent le bilan de leur expérience, évoquant leurs succès mais aussi leurs échecs.

Le cycle de vie des low-tech

Chauffage, eau, électricité, nourriture … Les ingénieurs ont évalué l’ergonomie, l’impact environnemental mais aussi économique de chacune des technologies expérimentées. Toutes les informations sont compilées dans un rapport, en ligne le 5 février.

Côté impact environnemental, ils ont notamment analysé “le cycle de vie” des produits testés, c’est à dire la quantité de gaz à effet de serre émise de leur construction jusqu’à leur fin de vie. Ils ont ainsi validé l’intérêt d’un poêle à bois par rapport au chauffage électrique par exemple. En revanche, la marmite norvégienne, censée économiser du gaz de cuisson, s’est révélée peu intéressante, explique Pierre-Alain Lévêque.
 
Ils ont aussi comparé le coût et la rentabilité des low-tech par rapport aux systèmes conventionnels. Le duo avait un doute sur celle des toilettes sèches, mais du fait des grandes quantité d’eau économisées, ils estiment qu’elles sont rentables en un an et demi. Le garde-manger leur a également permis de faire de bonnes économies d’électricité.

Une sobriété heureuse

Résultat, ils n’ont eu que 150 euros de charges (gaz…) durant la totalité de l’expérience, presque rien, mais le gain n’est pas que matériel pour les colocataires.

Ce mode de vie, concluent-ils, permet de reprendre le contrôle sur ses dépenses, et donc sur sa vie, de se libérer du temps, de gagner du confort mental.

“Il est possible de mieux vivre, en réduisant notre impact environnemental”, conclut l’un des deux colocataires.

Les deux ingénieurs ont maintenant légué leur maisonnette à Romane, du Low-tech Lab, qui va partir en tournée pour sensibiliser à la démarche low-tech et faire connaître l’utilisation de ces technologies à travers la France.

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