Partager la publication "Une expo dont vous êtes le héros pour “sauver la planète”"
C’est parti pour un voyage express à l’autre bout du monde. Ce matin, je me glisse dans la peau de Mehiata, 24 ans, vétérinaire pour tortues marines en Polynésie.
Je ne suis pas seul. Avec moi, deux autres Mehiata, son père et son petit ami. En quelques pas, nous voilà à Tahiti : une salle bercée dans une ambiance de plage grâce à des bruits et des images de mer projetées sur les murs. Des produits traditionnels sont aussi proposés comme de la noix de coco. Ici, un comédien nous explique les difficultés auxquelles sont confrontés les Tahitiens, comme Mehiata : la montée des eaux ou le tourisme de masse qui menacent les tortues et les écosystèmes marins.
Bienvenus dans l’exposition “Nés quelque part”. Cette “Expo dont vous êtes le héros” propulse les visiteurs dans la vie de 18 personnages vivant dans 6 pays afin d’appréhender les défis écologiques, sociaux et économiques qu’ils rencontrent. Le voyage mène ainsi dans les usines textiles du Cambodge, un bidonville de Colombie, ou les forêts du Congo…
Chaque histoire est inspirée de faits réels, mise en scène par l’équipe d’Ars Anima en coproduction avec l’Agence Française de Développement (AFD). Après un passage par Paris, Lyon, Marseille, Strasbourg, Roubaix, Bordeaux, la troupe retourne à la Citéco de Paris jusqu’au 24 novembre.
Encourager à passer à l’action
“Le message qu’on veut transmettre c’est que chacun de nous est bien plus relié aux autres que ce qu’on ne le pense, explique Cécile Delalande, conceptrice du projet.
Pendant les deux heures du parcours, les visiteurs doivent aussi aider les personnages à trouver des solutions à leurs problèmes. “Le but est que chacun réalise à son niveau qu’il peut agir, qu’importe la région du monde dans laquelle il vit”, poursuit Cécile Delalande. Pour elle, cette expérience doit “encourager les visiteurs à passer à l’action, à montrer qu’il est possible de s’engager à son échelle”.
Envie d’en savoir plus
Plusieurs classes étaient d’ailleurs invitées à la première “représentation”. À la sortie, les élèves interrogés se disent “impliqués”, “inclus dans le combat”, avec “l’envie d’en savoir plus sur les actions possibles pour le développement durable”.