Partager la publication "Et si, ce printemps, vous partiez en micro-aventure ?"
Faut-il forcément partir à l’autre bout du monde pour vivre des émotions fortes ? Pour l’équipe organisatrice d’une nouvelle course d’aventure, la Bad Bertha, “pas besoin de claquer ta dem’ pour partir au Tibet, l’aventure t’attend au coin de la rue”.
Organisée dans six grandes villes françaises, à mi chemin entre Pékin Express et Intervilles, cette course d’aventure a été imaginée par Maëlle Loisil et Vincent Dryie. Deux amis à qui l’on doit déjà la Mad Jacques, une course en autostop, qui a fait converger l’été dernier 1 500 participants de toute la France dans un petit bourg de la Creuse.
Le principe de la Bad Bertha ? Durant 24 heures, les participants doivent répondre en équipe à pas moins de 150 défis loufoques soumis par les organisateurs. “Du plus simple, tel que manger 5 Petit Lu en 60 secondes ou embrasser une chèvre sur la bouche, au plus engagé tel qu’organiser un diner aux chandelles dans le RER ou piloter un engin volant à plus de 2 000 mètres d’altitude”, s’amuse Maëlle Loisil, qui co-organise la course avec son ami Vincent Dryie.
Chaque équipe de 2 à 6 personnes se voit remettre la liste des défis le jeudi soir et dispose de 24 heures pour élaborer une stratégie. La course est officiellement lancée le vendredi à 19 h et dure jusqu’au lendemain soir, lorsque tous les participants se retrouvent pour une grande fête.
“Un point sur lequel on insiste beaucoup, c’est qu’il n’y a pas forcément besoin de voiture pour participer. Les défis sont pensés pour être réalisables avec les transports en commun et un petit peu d’organisation”, précise Vincent Dryie. Une qualité indispensable s’il faut, par exemple, rencontrer un maire d’une commune de moins de 100 habitants à midi pile sur la place du village, avec à la main une spécialité locale !
Pour s’assurer de la faisabilité des défis, l’équipe a mené plusieurs “crash tests” durant l’année afin d’éprouver le concept. “On a été surpris par l’engouement des gens. La plupart sont venus déguisés et se sont impliqués à fond. Ça a créé une forme d’émulation qui a été renforcée par le fait que les participants doivent poster des preuves de leurs défis remportés sur un groupe Facebook.”
Pas moins de 100 personnes ont ainsi convergé à 1h34 précises du matin vers un point GPS en pleine forêt de Rambouillet à l’automne dernier. “C’était sous un arbre en forme de girafe, à plus d’une heure de marche de la route la plus proche. On imaginait qu’une ou deux personnes feraient l’effort, mais pas 100”, s’étonne encore Vincent.
Un engouement que confirme Blanca, l’une des participantes. “On était six copines et on avait décidé au début d’y aller doucement. L’appartement d’une d’entre nous servait de QG et de là on rayonnait pour accomplir un maximum de missions. Au final, on s’est vraiment prises au jeu et on s’est retrouvé déguisées à faire de l’aquaponey dans la Seine en crue, à chanter avec des inconnus ou à appeler tous nos proches pour leur dire qu’on les aime.”
Pour garantir la sécurité des participants, l’équipe de Davaï Davaï a inclut une assurance dans le billet, vendu à partir de 35 euros, et un suivi individuel des équipes durant toute l’épreuve. “On a aussi en projet une application dédiée, avec géolocalisation et tout le tralala. Mais pour la développer, il faut d’abord que l’on réussisse notre campagne de financement participatif !”, explique Maëlle.
Et il faudra aussi que le public réponde présent à chacune des six dates, qui se dérouleront entre avril et juin à Paris, Nantes, Rennes, Lyon, Lille et Bordeaux. “On table sur 200 à 500 participants selon les villes. Mais au vu du succès de nos crash tests, et de la puissance du bouche à oreille, on est plutôt confiants”, sourit Vincent.