Partager la publication "J’ai testé : le parc d’aventure 100% réalité virtuelle"
Oubliez les files d’attente interminables dans le froid, les téléphones oubliés qui valdinguent dans les airs au premier virage, et les barbe à papas hors de prix. Ici vous pouvez enchaîner les loopings en montagnes russes (presque) sans bouger de votre siège. Installé dans un immense espace de 1000 m2, à deux pas de la Cité des Sciences et de l’Industrie, l’espace Illucity ouvrira ses portes le 12 décembre.
Tout ou presque est virtuel dans ce parc d’aventure unique en France, créé par le groupe Ymagis, spécialisé dans le service pour l’industrie du cinéma. Ses vastes espaces vides, éclairés de néons multicolores, ont de quoi dérouter le visiteur de passage. S’amuser en faisant appel uniquement à son imagination, est-ce vraiment possible ?
Il suffit pourtant de revêtir un masque VR et un casque audio pour se prendre immédiatement au jeu. Piloter un bolide dans une course automobile, résoudre les énigmes d’un escape-game futuriste, ou explorer la planète Mars en totale liberté : le parc propose une vingtaine d’expériences différentes, à essayer seul ou à plusieurs.
Le “Big District”, la plus grande salle du parc, peut même accueillir jusqu’à 6 joueurs en simultané dans un univers virtuel commun. De premières expériences d’escape-game entièrement en réalité virtuelle avaient déjà ouvert leurs portes en France en 2017. Mais de part ses dimensions, et la diversité des attractions qu’il propose, le parc Illucity s’inscrit comme une véritable nouveauté dans le paysage du loisir numérique hexagonal.
“La plupart des lieux existants qui proposent de la réalité virtuelle s’adressaient jusque-là plutôt à un public jeune, masculin, bref des gamers”, nous résume le directeur général Nathan Reznik. “Nous voulions au contraire créer un lieu familial, où les parents et grands-parents peuvent aussi essayer la VR et s’éclater !” Une aubaine quand on sait que le prix d’un équipement de bonne qualité se chiffrent en milliers d’euros… et n’est donc pas accessible à tous les foyers.
Outre des jeux interactifs comme Assassin’s Creed ou Incarna, accessible pour une trentaine d’euros par personne, Illucity propose également de petits jeux d’arcade ainsi que des séances de cinéma en réalité virtuelle. Dans un fauteuil connecté qui vibre, pivote et s’incline à volonté, jamais le décollage d’une navette spatiale n’avait semblé aussi réaliste.
Comme tous les parcs d’aventure, Illucity devra se réinventer et diversifier son offre pour continuer à attirer les foules. Le parc travaille en partenariat avec de nombreux studios, dont les français InnerspaceVR et smartVR, pour proposer le catalogue le plus éclectique possible.
Il songe même, nous confie Nathan Reznik, à co-produire ses propres œuvres : “Nous sommes aux premières loges pour observer ce que les gens apprécient ou non dans la réalité virtuelle ! Le marché actuel du jeu VR manque par exemple de contenu ‘féminin’, c’est une piste que nous aimerions développer.”
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Avec un public attendu de 100 000 personnes pour l’année prochaine, Illucity ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, et vise un développement à l’échelle nationale et internationale. Un second parc devrait ouvrir ses portes à Marseille dès 2019.
Quant au parc de la Villette, tout proche, il ouvre de vastes possibilités de partenariats, en lien par exemple avec la Cité des Sciences ou la Géode, un cinéma qui organise déjà des séances de visionnage de films en VR. De quoi pimenter considérablement les sorties entre amis ou les traditionnelles balades en famille du dimanche après-midi !