Partager la publication "L’économie française est un peu plus “positive” en 2018"
Publié depuis 2013 par l’institut Positive Planet, créé par Jacques Attali en 1998, cet indice permet de mesurer sur le long terme “la capacité d’une nation à prendre en compte les générations futures au cœur de son action publique”.
“L’économie positive vise à réorienter les démocraties de marché vers la prise en compte des enjeux de long terme. L’altruisme envers les générations futures y est un moteur plus puissant que l’individualisme animant aujourd’hui l’économie de marché”, explique dans un communiqué Jacques Attali, président de Positive Planet.
Pour réaliser ce classement, la fondation s’appuie sur 29 indicateurs socio-économiques comme l’éducation, la finance, la gouvernance, la santé ou encore l’environnement, selon trois dimensions : l’altruisme entre génération, entre les territoires et entre les acteurs. Objectif : concevoir un indice plus pertinent que la seule croissance du PIB, qui dissimule l’impact écologique et social de l’activité économique.
Petite progression Française
Cette progression est notamment due à l’avancée du critère de “participation positive”, grâce à la féminisation de l’Assemblée Nationale qui est passée de 26 % à 39 % entre les deux dernières législatures. En revanche, la France reste faible en terme d’éducation. Par exemple, il s’agit d’un des pays où le revenu des parents explique le plus la réussite des enfants.
En terme d’altruisme entre les territoires et les acteurs, le score de l’Hexagone stagne et des efforts sont encore à fournir en ce qui concerne l’environnement et la qualité des infrastructures.
Les pays d’Europe du Nord en tête
Les pays d’Europe du Nord restent les leaders en terme de croissance tournée vers les générations futures. La Norvège, l’Islande et la Suède sont en tête du classement, suivis par le Danemark, les Pays-Bas et la Finlande. En revanche, Positive Planet identifie d’autres pays dont la croissance va “plutôt au détriment des générations futures”, comme le Mexique, la Hongrie ou encore la Turquie dont le score ne dépasse pas les quarante points.