Partager la publication "L’humusation, une alternative écologique à l’enterrement"
De but en blanc, le principe peut sembler peu attractif, mais la fondation et les personnes, de plus en plus nombreuses, qui souhaitent être “humusées”, ont des arguments à faire valoir.
Le rite funéraire ” le plus écologique”
Face à ce constat, les funérailles écologiques ont le vent en poupe. Il existe notamment des cimetières naturels, des cercueils biodégradables. Ou cette idée d’humusation, qui se pose comme une troisième voie, naturelle et “excellente pour l’environnement”, destinée à “protéger la terre coûte que coûte”.
Comment se déroulerait une humusation ?
Une chaleur naturelle d’environ 70° se dégagerait alors de cette substance, permettant de tuer les germes pathogènes et d’éloigner les charognards. Au bout de trois mois, les chairs et autres matières molles du corps auraient disparu et ce serait le moment où la substance aurait le meilleur rapport carbone, azote, phosphore pour assurer une bonne décomposition.
Les molécules chimiques accumulées au cours de notre vie dans notre corps se décomposeraient du même coup.
Enfin, un an plus tard, grâce à l’action de l’air, des micro-organismes, des bactéries, des champignons et des vers, nous obtiendrions environ un mètre cube d’humus… soit de quoi fertiliser une centaine d’arbres.
Mais l’idée progresse : une pétition en ligne a recueilli 14.000 signatures et l’Université catholique de Louvain vient d’être subsidiée par la Région wallonne pour tester l’humusation sur deux porcs. Les résultats sont attendus pour 2020.
- Si vous souhaitez en apprendre davantage sur les funérailles écologiques, rendez-vous au Salon Marjolaine. Samedi 3 novembre 2018 : de 17h à 18h30 se tiendra la Ciné-Conférence “Les funérailles écologiques : pour des obsèques respectueuses de l’homme et de la planète”.