Partager la publication "Réalité virtuelle : l’école du futur existe déjà en France"
C’est l’entrepreneur et professeur Alain Goudey – aujourd’hui directeur de la transformation digitale à Neoma – qui est à l’origine de cette idée, mise en place il y a presque trois ans.
“En 2015, quand nous avons réalisé les tests, nous étions deux à être convaincus que c’était une bonne idée. Aujourd’hui, les autres professeurs souhaitent également utiliser cette technologie dans leur cours”, explique t’il.
Entre jeu vidéo et cours de marketing
“Nous ne voulons pas faire du bourrage technologique. Nous avons une réelle réflexion sur l’utilité de la technologie pour lui donner un sens. Dans cet exercice, la VR permet de développer l’esprit critique et la créativité des étudiants”, développe le professeur.
Les élèves ont trois heures pour découvrir cet univers virtuel, faire un diagnostic critique individuel puis en discuter en groupe dans l’objectif d’optimiser l’expérience de vente du magasin.
“L’engagement dans ce cours est colossal. Personne ne discute ou ne sort, ils sont tous en train de travailler”, se réjouit Alain Goudey.
Capter l’attention
“C’est bien de pouvoir se balader pour chercher l’info. On est immergé donc on a l’attention de toute la classe”, explique un étudiant.
Tous sont d’accord, la différence avec une simple vidéo que diffuserait le professeur à toute la classe est l’implication que permet la VR. “On devient acteurs”, disent-ils.
Déjà 2 000 élèves ont fait l’expérience de ce cours 2.0. “C’est une bonne publicité pour notre école”, s’enthousiasme une étudiante.
En effet, Néoma Business School avec ses trois campus à Paris, Rouen et Reims, est pionnière au niveau mondial dans l’utilisation de cette technologie immersive dans l’enseignement secondaire. Ce qui a valu au cours de remporter plusieurs prix décernés par des instituts éducatifs internationaux et à ses professeurs d’être invités dans des conférences.
Pour développer cette étude de cas immersif, l’école aura déboursé entre 40 000 et 50 000 euros, en plus des frais matériels. Un nouvel exercice est en phase de test dans un drive de supermarché pour un cours de logistique, l’objectif étant de développer une nouvelle expérience en réalité virtuelle chaque année afin de constituer “une bibliothèque d’expérience immersive”.