Partager la publication "Paris, troisième ville au monde en matière de mobilité durable"
L’ étude, réalisée par le cabinet d’urbanisme Arcadis, s’est centrée sur les 100 plus grandes villes du monde. Pour les départager, le cabinet s’est basé sur trois grands axes : humain, environnement et économique, décomposés en 23 indicateurs tels que les tarifs, le temps passé dans les transports, la pollution de l’air, les transports verts…
Paris n’excelle dans aucun de ces critères en particulier mais c’est sa politique équilibrée et sa progression qui lui on valut cette troisième place. En effet, l’offre en terme de transports en commun est accessible et globalement durable, “en comparaison avec les autres grandes villes mondiales”, peut-on lire dans le rapport.
“Paris bénéficie de réseaux historiques de mobilité très bien implantés, très denses et gérés de manière sociale avec de fortes subventions et une politique soutenue d’investissements, notamment pour les transports en commun”, explique Stéphane Kirkland, City Executive Paris chez Arcadis.
Lyon à la 15ème place
En effet, en terme d’environnement, la ville est classée 18ème, derrière Francfort, Berlin, Londres ou encore Madrid. C’est la pollution de l’air et les émissions de particules qui font chuter Paris dans le classement.
Une autre ville française trouve sa place dans le classement : Lyon, 15ème. La ville avait notamment développé les vélos en partage avant Paris.
Il est également intéressant de noter qu’aucune ville américaine ne se trouve dans le top 10 du classement. La mobilité représente plus un handicap qu’un atout, explique Stéphane Kirkland d’Arcadis sur le plateau de BFM Business. Si on prend l’exemple de Los Angeles, le temps perdu dans les embouteillages et le manque de transports en commun empêchent la ville d’être en haut du classement (72ème).