Partager la publication "En Nouvelle-Aquitaine, une gouvernance durable et responsable"
C’est une nouvelle forme de démocratie participative. Forte de décisions qui prennent en compte les impacts à long terme des actions et des politiques, une gouvernance durable est la seule à même de répondre aux enjeux et défis d’une société soumise à l’obligation, vitale, de faire sa transition. 2030 pour Néo Terra, première feuille de route régionale pour les transitions adoptée en 2019, revisitée en 2023.
2028 pour le Plan Zéro Plastique en enfouissements et dans les océans. 2025 pour le renouvellement du Spaser, Plan national pour des achats publiques responsables : les politiques de la Région Nouvelle-Aquitaine veulent avoir des impacts à moyen et long terme. Une optique dans laquelle a été mise en place l’écoconditionnalité des aides désormais soumises à des critères environnementaux et sociaux.
Capacité à la prospective donc. Exemplarité aussi
Exit le décalage entre le discours et la réalité des pratiques : dans une administration impliquée, les engagements pour la sobriété énergétique, la sauvegarde des ressources naturelles comme l’eau, l’inclusion ou encore la renaturation se doivent d’être mis en œuvre de façon exemplaire au sein même des services de la Région. Transparence oblige, les collectivités doivent ainsi aujourd’hui publier leur “budget vert” pour garantir la cohérence entre dépenses publiques et objectifs de transitions climatiques, pour permettre plus de visibilité sur les actions engagées en faveur de ces dernières mais également davantage de limpidité sur les dépenses publiques.
Mots clefs d’une gouvernance durable : concertation et coopération. Une gouvernance responsable ne peut, en effet, se construire que collectivement entre tous les acteurs du territoire, associations, entreprises, État, collectivités, établissements publics : une dynamique collégiale au cœur de son Sraddet, Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires.
Des citoyens de plus en plus impliqués
D’après Suzanne Rabaud, conseillère technique transition écologique et environnementale auprés du président de Région de Nouvelle-Aquitaine, ce sont les territoires qui inventent les solutions de demain au plus près des enjeux avec les maisons de santé-publique, les tiers-lieux, les chantiers d’insertion, les modèles d’autoconsommation énergétique ou les circuits-courts alimentaires.
Et, selon elle, les citoyens souhaitent de plus en plus s’impliquer dans la vie locale et les projets. Et lorsqu’ils le font, ça marche : les projets de production d’énergies renouvelables citoyens sont beaucoup mieux acceptés sur les territoires, les entreprises engagées dans une démarche de responsabilité territoriale recrutent plus facilement. De toute évidence, les régions doivent être toujours plus à l’écoute de leurs habitants, mais aussi des élus des communes, intercommunalités ou départements.
La décentralisation comme levier des transformations écologiques
Autorisant une respiration démocratique et plus d’efficacité dans la conduite des politiques publiques, une amélioration de l’efficacité administrative, une mobilisation des citoyens (liste non exhaustive), la décentralisation est un levier majeur des transformations écologiques. Ensemble, on va plus loin !
L’intelligence collective est le moteur d’une gouvernance durable et responsable. Les consultations réglementaires ou volontaires du public et des parties prenantes sur leurs principales feuilles de route et stratégies par les conseils régionaux, comme l’élaboration et l’évaluation des politiques publiques par un conseil économique, social et environnemental (Ceser), représentant la diversité de la société civile qui peut s’auto-saisir pour évaluer des projets de la collectivité ou proposer des politiques publiques (le Ceser régional a récemment publié le rapport “Enrayer la fabrique de la pauvreté en Nouvelle-Aquitaine”) : cette interconnexion des pouvoirs et contre-pouvoirs de réflexion peut constituer un indéniable booster d’action.
Gouvernance : avec les scientifiques et les jeunes
Autres acteurs invités en Nouvelle-Aquitaine à se mobiliser pour éclairer la décision, voire proposer de nouveaux programmes de recherche-action pour expérimenter des politiques publiques avec les acteurs sur le terrain : les scientifiques et leur pouvoir salvateur de disruption. Sans oublier ceux qui représentent notre avenir : les jeunes ! Il est nécessaire, dans un monde en mutations, de s’ouvrir aux jeunes, pour comprendre leurs aspirations et leurs attentes. La Nouvelle-Aquitaine a ainsi choisi dans sa gouvernance de donner une place à ceux qui feront demain, en créant le Conseil régional des jeunes, constitué de 108 membres issus de tous les territoires de la Nouvelle-Aquitaine.
Il a vocation à être représentatif des jeunesses de la région avec des lycéennes et lycéens, des apprentis, des jeunes en service civique, des salariés, en recherche d’emploi… Des membres de ce conseil régional sont régulièrement invités à participer à d’autres instances, par exemple au Comité régional de l’énergie ou à la COP régionale sur le climat. Collaborative, participative, capable d’anticiper, porteuse de valeurs de solidarité et d’équité… La Nouvelle-Aquitaine entend instaurer une gouvernance responsable et durable. Pour tenir les promesses d’un futur souhaitable pour le monde de demain.
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