Partager la publication "60 Millions de consommateurs s’inquiète de la présence de nanoparticules dans les sucreries"
#Nanoparticules : les industriels assurent ne pas en mettre dans leurs aliments. Notre étude prouve le contraire… https://t.co/BCg7Uy7bD8
— 60 millions (@60millions) 24 août 2017
L’information révélée le 24 août a de quoi inquiéter. En janvier, des chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) concluaient en effet que l’exposition chronique au E171 favorisait la croissance de lésions précancéreuses chez le rat.
“On sait que les nanoparticules […] peuvent passer la barrière intestinale et se retrouver dans différents organes, comme le foie, le cœur, les poumons, et on ne sait pas encore ce qu’elles peuvent devenir”, explique Patricia Chairopoulos, co-auteure de l’enquête réalisée par 60 Millions de consommateurs.
L’additif E171 ou dioxyde de titane est communément utilisé dans l’industrie agroalimentaire et cosmétique pour blanchir et intensifier la brillance des confiseries, plats préparés et même des dentifrices. Mais si sa présence apparaît clairement sur les étiquettes, la mention “nanoparticule” n’est quant à elle jamais indiquée.
Or, un règlement du Parlement européen et du Conseil de l’Union européenne précise que “tous les ingrédients qui se présentent sous forme de nanomatériaux manufacturés” doivent être “indiqués clairement dans la liste des ingrédients”.
Le 17 juillet, huit associations ont adressé une lettre ouverte au gouvernement français, lui demandant “la mise en place urgente de mesures de précaution”, avec notamment l’interdiction temporaire des nanoparticules présentes dans l’additif E171.
Source : Le Monde