Partager la publication "Pour traverser l’Amérique Latine, ces deux Français ont transformé un bus scolaire en hôtel nomade"
Mais Paul Aubert et Benoît Lafond trouvent une manière bien différente de le faire : retaper un vieux bus scolaire américain en hôtel itinérant pour sillonner les routes d’Amérique Centrale et Latine pendant un an.
Baptisé La Brigade, ce petit palace sur quatre roues est en circulation depuis mars dernier. Dans quel but ? Parcourir 15 pays de la région en accueillant à chaque étape des voyageurs désireux de vivre une expérience touristique inédite.
Un bus alimenté à l’énergie solaire
“Avec Paul, on s’est dit que transformer ce bus en hôtel était la façon parfaite de voyager autrement, explique Benoît à We Demain. On s’est inspiré des expériences Expeditions Happiness et surtout Let’s Be Nomads, la référence de l’hôtellerie itinérante en Europe.”
Une offre complète à partir de 500 euros pour les passagers
Des aventures qu’ils ne vivent pas seuls, puisque toutes les deux semaines ils accueillent quatre à cinq globe-trotters, en leur proposant une offre complète comprise entre 500 et 750 euros selon les pays.
“Ce qui est bien c’est que les voyageurs se laissent guider par le bus et choisissent leurs activités, précise Benoît. On propose un parcours prédéfini aux voyageurs mais on s’adapte toujours selon leurs envies, ce qui ne laisse pas de place à la routine.”
“Au Nicaragua, on a accueilli des Français qui avaient ramené du vin et du saucisson. On a dégusté le tout sur la terrasse du bus au pied d’un volcan. Un super moment !”
A la découverte des populations locales.
“Au Mexique, on est allé dans un petit village où les habitants nous ont invité à manger chez eux. On a ensuite fait une partie de foot avec les enfants avant de s’enfoncer dans la mangrove avec eux à la rencontre des crocodiles”, détaille Benoît.
“Quand les gens nous voient arriver avec un gros bus ils sourient et sont curieux. Même une fois des policiers nous ont arrêté au bord de la route pour contrôler notre véhicule. Ils ont été charmés par le projet, ont pris des photos et on finit par nous demander notre Facebook.”