Partager la publication "À 24 ans, un architecte invente un gratte-ciel qui abrite des plages artificielles et des parcs"
Pour cela, il a imaginé un gratte-ciel de 193 mètres, presque aussi haut que la Tour Montparnasse, qui serait situé sur la côte Est espagnole, dans le parc naturel “La Abufera” de la province de Valence.
Ce front de mer est l’une des zones les plus peuplées d’Espagne. Il connaît une forte extension urbaine, avec une augmentation de la densité de sa population estivale : jusqu’à 1 000 % à certains endroits ! Mais ces villes surpeuplées en été, deviennent des villes fantômes en hiver.
“Ce gratte-ciel explore le point de vue intéressant de l’introduction des rues et de la complexité du plan horizontal de la ville dans le domaine vertical”, explique l’espagnol.
La verticalité donne la “possibilité de reproduire et d’étendre tout ce qui se passe au niveau du sol”, affirme Javier López, qui veut réinventer les gratte-ciel tels qu’on les concevait au XXe siècle.
Mélanger espaces publics et privés
“Pourquoi ne pas placer les espaces publics dans le bâtiments ?”, se questionne l’architecte.
“L’objet principal de ce projet est de comprendre le lien entre le rôle des espaces publics et privés dans le gratte-ciel. Ici, j’utilise un système en spirale dans lequel les espaces publics (à savoir les différents types de rues) forment des anneaux qui reposent sur un élément structurel.
Les espaces destinés à un usage privé s’accrochent à cet élément structurel. Ce système de ‘rue inversée’ permet une liaison immédiate entre public et privé, tout en permettant une dissociation suffisante pour accorder la confidentialité souhaitée”, développe Javier López.
Cette structure centrale, en forme de spirale, se situe au cœur de l’édifice.
L’architecte n’a pas encore dévoilé quand (et si) son édifice verra le jour. Mais, avec ce projet, il s’est déjà adjugé la troisième place du Concours Skycraper 2017 récompensant les gratte-ciels du futur, organisé par le magazine d’architecture eVolo.