Partager la publication "Monero, cette nouvelle crypto-monnaie qui concurrence le Bitcoin sur le darknet"
C’est du moins ce qu’a annoncé lundi 22 août sur Reddit la plateforme “participative” AlphaBay (à ne pas confondre avec Alphabet, la maison-mère de Google), l’un des plus grand marchés en ligne sur lesquels on peut tout trouver, notamment des articles illégaux (médicaments, drogues, armes, faux papiers…). Vantant “ses paramètres de sécurité” haut de gamme, le site a annoncé que l’achat des produits qu’il héberge pourraient se régler en Monero à partir du premier septembre.
À la différence de la plupart des crypto-monnaies rivales du Bitcoin (NXT, NEM, BitShare…), qui se sont basées sur le code source de ce dernier, Monero est développée grâce à un protocole nommé CryptoNote. Décrit pour la première fois en 2012 dans un livre blanc rédigé par un certain Nicolas van Saberhagen, à l’identité toute aussi mystérieuse que le présumé créateur du Bitcoin Satoshi Nakamoto, sa différence principale avec le Bitcoin résiderait dans l’anonymat complet qu’elle garantirait. Du moins, selon ses défendeurs.
Contourner la surveillance étatique
Pour brouiller encore davantage les pistes, Monero “mélangerait” automatiquement des pièces de monnaie de transactions aux montants similaires. Impossible, dès lors, de les suivre à partir de la blockchain. C’est notamment cet aspect de la crypto-monnaie qui a conduit à son récent succès.
La nouvelle monnaie ultra-anonymisée ?
Si cet engouement s’avérait justifié, Monero pourrait être la nouvelle monnaie ultra-anonymisée à défier banques et États. Une alternative suivie de près par de nombreux observateurs : récemment, Ethereum, une autre monnaie en ligne qui ne repose pas sur le code du Bitcoin, a été hackée par un pirate, rouvrant le débat sur la sécurité que sont censées promettre les crypto-monnaies.