Partager la publication "Culture, santé, éducation… Ce que Pokémon GO apporte de positif (dans la vraie vie)"
Mais ces reproches, aussi argumentés et fondés soient-ils, ont tendance à occulter certaines conséquences heureuses de cette folle chasse aux Pokémon. We Demain.fr a retenu quatre raisons de ne pas détester Pokémon GO, même quand on n’y joue pas.
Le jeu permet aux enfants de se réapproprier la ville
Un phénomène qui s’explique en partie par le comportement de parents surprotecteurs, et qui s’observe dans d’autres pays industrialisés comme les États-Unis. Sur son blog Free-Range Kids, Lenore Skenazy, auteure américaine de plusieurs livres consacrés à la jeunesse, dénonce régulièrement ce phénomène de confinement. Elle se félicite de l’arrivée de Pokémon GO dans la vie de nombreux enfants :
“Le jeu […] est drôle, simple et se partage. C’est comme s’ils avaient inventé l’équivalent de la balle pour le XXIème siècle : un jeu dont les enfants peuvent profiter seuls, en groupe ou lorsqu’ils marchent dans la rue.”
Pendant que certains ironisent sur le fait qu’il aura fallu un jeu vidéo pour que les jeunes sortent à nouveau de chez eux, des médecins et même la ministre de la santé française se réjouissent : l’application se révèle être un outil inespéré pour promouvoir la marche… parfois sur de longues distances. Afin de faire éclore des œufs de Pokémon, le joueur doit parcourir 2 km, 5 km voire 10 km pour les créatures les plus rares. Jouer à Pokémon GO, c’est du sport !
À tous les dresseurs : sortez, marchez, c’est bon pour la santé ! Mais restez bien attentifs pour éviter l’accident. Bonne chasse! #PokemonGo
— Marisol Touraine (@MarisolTouraine) 25 juillet 2016
Pokémon GO, un musée des curiosités urbaines disparues
Tous ces points d’intérêt sont géolocalisés et apparaissent en photo dans l’application, même s’ils ont disparu, comme ce peut être le cas d’un graffiti. Pour déterminer ces endroits, la société Niantic, l’un des développeurs de Pokémon GO, s’est beaucoup servi des données fournies par les utilisateurs de son précédent jeu, Ingress, sorti en 2012. Des recoins de la ville parfois déjà effacés ou recouverts, mais que l’application Pokémon GO conserve en mémoire.
Pokémon GO pourrait créer des vocations scientifiques
La start-up française ENEO a décidé d’exploiter cette brèche. Lauréate de l’appel à projets “jeunes pousses de la greentech verte” lancée par le ministère de l’environnement, elle bénéficiera d’un accompagnement technique et financier pour développer son projet d’application “Pokémons de la biodiversité” : un jeu de sciences participatives calqué sur le principe de Pokémon GO. Le joueur pourra chercher des espèces animales et végétales près de chez lui. Il pourra alors “découvrir plus d’informations sur l’espèce et [sera] invité à partager ses observations avec ses amis et la communauté scientifique”, indique sur son site le ministère de l’environnement.
Grâce aux #Pokestop on apprend le nom des différents monuments présents dans nos villes et villages… #Culture #PokemonGo
— Benben. (@BenMeurot) 27 juillet 2016
Pokémon GO permet de promouvoir des causes
Comment détourner #PokemonGO en une superbe campagne de sensibilisation @WWF #WWFGO https://t.co/0Jxmzb8H4q pic.twitter.com/rGmH8Mn2yJ
— CoralieLbt (@CoralieLbt) 21 juillet 2016
If you are looking for a #Pokemon you can find it in #Syria…Save it !! #PokemonInSyria #PokemonGO #PrayForSyrian pic.twitter.com/zXuNhf5gD0
— إعلام قوى الثورة (@RFS_mediaoffice) 21 juillet 2016