Partager la publication "Comment cette plage de rêve néozélandaise a échappé aux promoteurs immobiliers"
Awaroa – c’est son nom – est décrite comme une “remarquable utopie de sept hectares”, voire comme “le paradis sur terre” par les agences immobilières néozélandaises. Un joyau uniquement accessible par bateau ou par hélicoptère qui a été mis en vente en 2015 par un entrepreneur ruiné, Michael Spackman. Ce dernier l’avait acquis en 2008 pour 1,4 million de dollars (1,27 million d’euros environ)… sans en restreindre l’accès au public.
Les Néozélandais ont alors craint que cet écosystème si particulier, situé à la lisière du parc national Abel Tasman et à dix kilomètres du premier village, ne se retrouve entre les mains des constructeurs de complexes hôteliers et interdit au public. C’est alors qu’un pasteur local, Duane Major, a lancé une campagne de crowdfunding pour permettre aux habitants de ne pas perdre l’accès à leur coin de paradis.
Cadeau de Noël
Résultat : la plage d’Awaroa appartient désormais à nouveau au domaine public… et ainsi à 4,4 millions de Néozélandais. Elle a même été intégrée mi-juillet au parc national Abel Tasman, afin de préserver son environnement “pour des générations entières”, se félicite Nicky Wagner, la ministre adjointe néozélandaise de la conservation de l’environnement.