Partager la publication "Il développe une appli pour vous aider à connaître le taux de pesticides dans vos aliments"
Pour vous permettre de repérer et quantifier vous-même les traces de pesticides contenues dans les fruits et légumes des étals des supermarchés, un étudiant français de 25 ans, Simon Bernard, a développé une idée astucieuse.
Son dispositif, baptisé “Scan Eat “, lui a permis de remporter le premier prix du concours “Greentech écoles” mis en place par le ministère de l’Environnement. La récompense, 150 000 euros et un accompagnement de neuf mois au sein de l’incubateur du ministère en Seine et Marne, devrait l’aider à mettre au point son invention et à la commercialiser… et ainsi aider à réaliser l’un des rêves de cet étudiant, comme il le raconte à Ouest France :
“Les pesticides sont un gros problème, alors oui ça fait rêver de pouvoir faire quelque chose pour lutter contre”.
Une technologie de spectomètre infrarouge…
Cette technologie, utilisée par une start-up israélienne pour connaître la composition moléculaire des plantes ou des médicaments, a aussi déjà servi à la société Tellspec qui est ainsi parvenue à calculer le nombre de calories d’un plat. Dans le cas de Scan Eat, elle fonctionnera par le biais d’une appli.
La signature chimique d’un fruit ou d’un légume
Le spectre ainsi obtenu permettra de comprendre la composition chimique, dont le taux de pesticides, compris dans l’aliment. Et ce, grâce à l’algorithme que va développer Simon Bernard et qui servira à traduire le résultat du dispositif dans un langage compréhensible pour ses utilisateurs. Une appli qui sera autant destinée aux consommateurs qu’aux chercheurs spécialisés dans le déchiffrage des compositions alimentaires.
“Par exemple, il est possible de retrouver des traces de pesticides jugés dangereux et interdits depuis longtemps en France. L’appareil pourrait les détecter et donner une indication du taux acceptable ou non“, précise l’étudiant au journal France Normandie.
Si son algorithme s’avère efficace, l’étudiant pourrait profiter d’un deuxième financement du ministère de l’Environnement, à hauteur de 500 000 euros cette fois-ci. Un montant qui devrait lui permettre de développer encore un peu plus le dispositif, qui sera alors capable de mesurer les traces de pesticides, mais aussi les différents polluants de l’air et de l’eau.