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Il imprime en 3D la plus petite perçeuse au monde, et elle fonctionne !

Équipé d’une batterie de prothèse auditive et d’un tout petit moteur par son concepteur néozélandais, ce mini-objet est à l’image de la vague de créativité qui déferle actuellement sur le secteur de l’impression 3D.

Le 16/04/2015 par WeDemain
Équipé d'une batterie de prothèse auditive et d'un tout petit moteur par son concepteur néozélandais, ce mini-objet est à l'image de la vague de créativité qui déferle actuellement sur le secteur de l'impression 3D.
Équipé d'une batterie de prothèse auditive et d'un tout petit moteur par son concepteur néozélandais, ce mini-objet est à l'image de la vague de créativité qui déferle actuellement sur le secteur de l'impression 3D.

Lance Abernethy est un homme ordinaire : il est réparateur de machines industrielles pour une entreprise néozélandaise. Sa passion, par contre, est pour le moins originale : il aime créer des versions miniatures des objets qui l’entourent. Dans une interview au blog 3Dprint, il explique l’origine de sa passion.

J’ai toujours aimé les petits objets, j’en fabrique depuis mon enfance.

Alors qu’il utilise une perceuse au travail, une idée lui vient. De retour chez lui, à l’aide d’une imprimante 3D et d’une règle graduée à l’échelle dixième de millimètre, il créé alors une version miniature de sa perceuse.

Mais l’homme aime les défis : il décide d’en faire une version fonctionnelle. Pour cela, il utilise le plus petit moteur électrique possible, couplé à un interrupteur, une pile de prothèse auditive et connecté par des câbles d’écouteurs.

“Il m’a fallu trois heures pour souder et réussir à faire rentrer toutes ces petites pièces à l’intérieur. Les fils n’arrêtaient pas de casser quand j’essayais de les souder et ce fut un cauchemar de les faire tenir en place sans créer de court-circuit.”

La version finale de sa perceuse mesure seulement 17 mm de haut pour 7,5 mm de largeur. Elle utilise un foret de modélisme de 0,5 mm, capable de percer des objets « pas trop durs ». Son prochain défi ? Fabriquer une perceuse encore plus petite, grâce à une nouvelle batterie qu’il vient de trouver.

Et il n’est pas le seul à être obsédé par les mini-objets. L’impression et les scanners 3D semblent avoir décuplé la créativité des amateurs de maisons de poupées et autres figurines, comme le montre la rubrique entière dédiée aux mini-objets du site Shapeways, plateforme de vente d’objets imprimés en 3D.

À Paris, une entreprise a même importé un concept venu du Japon : un “photomaton” capable de créer une mini-figurine à l’image du client. Le prix par contre n’est pas mini : comptez 245 euros pour le plaisir d’avoir votre mini-moi sur votre bureau.
 
Jean-Jacques Valette
Journaliste à We Demain

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