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Caudalie compense son empreinte plastique via le programme 100 % Plastic Collect

600 tonnes. C’est la quantité de déchets plastique que génère chaque année l’entreprise de cosmétique Caudalie. En 2019, Mathilde et Bertrand Thomas, les fondateurs, se demandent comment agir face à cette source de pollution. Ils se tournent alors vers Tristan Lecomte, entrepreneur social à l’initiative d’Alter Eco et de PUR Projet. Un partenaire avec qui ils ont déjà planté plus de 7 millions d’arbres dans le cadre d’un programme de protection de la forêt.

Cette fois, ils fondent ensemble l’entreprise Second Life, dont le programme “100 % Plastic Collect” permet aux marques de compenser leur pollution plastique.

“Avec le programme 100 % Plastic Collect, Caudalie s’engage à financer la collecte, le transport et le recyclage de l’équivalent en plastique de tout ce qu’elle utilise par an. L’entreprise finance donc le recyclage de 600 tonnes de plastique”, explique Tristan Lecomte.

Pour l’heure, le programme est principalement implanté en Thaïlande, dans une trentaine d’îles, ainsi qu’en Indonésie et au Vietnam. “La pollution plastique, notamment océanique, est beaucoup plus problématique en Asie que dans le reste du monde”, souligne-t-il.

Sacs plastique, filets de pêche ou tongs

Les déchets collectés sont principalement du plastique océanique, qui vient s’échouer sur les plages. Sacs, filets de pêche, mais aussi des déchets plus insolites, comme les tongs. “Dans la zone de Krabi par exemple, on en trouve beaucoup. On en a ramassé environ 20 tonnes l’an dernier”, précise-t-il. “Jusque là, ces déchets étaient brûlés, ou n’étaient en tout cas pas recyclés”.

Le plastique recyclable est ensuite transformé en granulés pour être recyclé. Le plastique non recyclable est quant à lui revalorisé. “Nous avons travaillé avec un professeur de l’Université de Chiang Mai, en Thaïlande, qui a développé une machine permettant de transformer les sacs plastique, ainsi que les plastiques complexes ou flexibles, en pavés, en briques ou en tuiles”, explique le cofondateur de Second Life. “Nous travaillons sur les différentes filières pour que cette action s’inscrive dans une démarche d’économie circulaire.” 

Pour soutenir les collecteurs locaux, des partenariats avec les recycleurs régionaux ont été signés. Afin que le plastique collecté sur les îles soit racheté à un prix plus élevé. Le programme a également servi à financer un bateau pour collecter les déchets au large; ou encore une presse hydraulique, pour aider la filière à se mettre en place.

À lire aussi : COP26 : Quels enjeux pour les océans ?

Bientôt 10 000 tonnes de déchets océaniques collectés

D’autres entreprises participent aujourd’hui au programme Second Life. Comme Clarins, Diana Pet Food, ou encore des traders de carbone américains. “Mais il n’y a que Caudalie qui couvre 100 % de son empreinte”, précise Tristan Lecomte.

La collecte de plastique va donc en augmentant. “La première année, nous avons collecté 660 tonnes. Cette année, nous serons environ à 2 000 tonnes. Et nous visons les 10 000 tonnes l’année prochaine”, espère l’entrepreneur social. 

Au-delà de ce programme, l’entreprise de cosmétique travaille également à la réduction de ses déchets à la source. Via notamment l’éco-conception de ses packagings. L’utilisation au maximum de plastique recyclé, ou bien de carton et de verre recyclables quand cela est possible. “Entre 2019 et 2020, Caudalie est passé de 645 tonnes à 550 tonnes de plastique utilisé. L’entreprise a réduit ses déchets de 100 tonnes alors que ses ventes ont augmenté d’environ 10 %”, détaille Tristan Lecomte.  

Enfin, autre développement à venir : l’année prochaine, le programme de Second Life devrait s’étendre au Brésil et au Mexique. 

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