(Crédit : propriété de Beto O'Rourke)
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Derrière lui, on retrouve l’infatigable Bernie Sanders, la sénatrice Elizabeth Warren, qui avait refusé de candidater en 2016, ou la sénatrice Kamala Harris. Au total, une vingtaine de candidats sont déjà déclarés pour les primaires du parti démocrate (14 hommes, 6 femmes), prévues entre le 3 février et le 16 juin 2020.
Parmi eux, on trouve aussi de nouveaux visages, bien décidés à prendre la relève, et à affronter Donald Trump s’il se représente. Tour de table de ces étoiles montantes.
Cory Booker, le Barack Obama 2.0
Pour lisser l’inégale répartition des richesses, Cory Booker propose d’ouvrir un livret bancaire à chaque enfant américain, avec 1000 $ comme somme de départ. Jusqu’à 2000 $ y seraient rajoutés chaque année, selon les revenus des parents. Ce livret, bloqué jusqu’à 18 ans, ne pourrait servir qu’à financer des études, acheter une maison ou préparer sa retraite.
CV :
Beto O’Rourke, la rock-star du Texas
Sur la question du climat, Beto O’Rourke soutien le Green New Deal et les accords de Paris, mais il n’a pas voulu signer le No Fossil Fuel Money Pledge, un pacte pour refuser le soutien financier des grandes entreprises d’énergies fossiles.
Contrairement à de nombreux candidats démocrates, Beto O’Rourke ne défend pas le système de santé universel Medicare for All mais lui préfère un autre système, Medicare for America, qui permettrait aux Américains de conserver leur assurance privée s’ils en sont satisfaits.
CV :
Pete Buttigieg, le candidat des millenials
Son nom est imprononçable et pourtant, il est sur toutes les lèvres. Cet ancien officier des renseignements dans la marine est le plus jeune des candidats démocrates. Il fait parti de la génération Y, marquée par la fusillade scolaire de Columbine en 1999.
Dans son programme, Pete Buttigieg annonce vouloir abolir le collège électoral et agrandir la Cour suprême à 15 juges. S’il est élu, Pete Buttigieg deviendrait le premier candidat présidentiel ouvertement gay aux États-Unis.
Il a apporté son soutien au Green New Deal et a signé le pacte No Fossil Fuel Money. Il n’est pas en faveur du Medicare for All, qui implique d’éliminer les assurances privées, mais souhaite ajouter une option d’assurance santé public pour les citoyens américains qui le souhaitent.
CV :
Andrew Yang, l’entrepreneur geek
Andrew Yang n’est pas un homme politique, il se range plutôt dans la case “entrepreneur-geek”.
Andrew Yang est persuadé que les robots et l’intelligence artificielle sont une menace pour l’emploi. Pour lutter contre la robotisation de l’économie, il propose un revenu universel de 1000 dollars par mois, une idée qui n’est pas sans rappeler celle de Benoît Hamon en France.
Il soutient le système de santé universel Medicare for All et veut étendre l’accès aux services pour la santé mentale. Andrew Yang a signé le pacte No Fossil Fuel Money et se prononce en faveur du Green New Deal.
Enfant d’immigrés taïwanais, il veut défendre les Américains d’origine asiatique et les autres minorités.
CV :
Tulsi Gabbard, l’hawaïenne qui fait polémique
Tulsi Gabbard est sûrement la plus controversée des candidats à l’investiture démocrate. Première femme hindoue élue au Congrès, son discours “anti Islam radical” fait polémique auprès des démocrates. Elle a rencontré Bachar el-Assad et était pressentie pour rejoindre le gouvernement Trump en tant qu’ambassadrice aux Nations Unies.
Au début des années 2000, elle était anti-avortement et anti mariage gay. Elle s’est depuis excusée et affirme avoir changé de position suite à ses déploiements militaires dans des pays comme l’Irak. Depuis plusieurs années, elle vote en faveur de l’avortement et des droits de la communauté LGBTQ+.
Tulsi Gabbard soutien le système de santé universel Medicare for All. Elle n’a pas signé le Green New Deal, qu’elle trouve trop vague malgré des convictions qu’elle partage, mais a signé le pacte No Fossil Fuel Money.
La diminution du budget de l’armée est au cœur de son programme : elle prône le retrait des troupes américaines en Syrie et en Afghanistan.
CV :
Julián Castro, l’espoir des latinos
Après avoir grandi dans un quartier pauvre de San Antonio, Julián Castro a intégré de prestigieuses universités dont il est sorti diplômé en sciences politiques, droit et communication. C’est le seul candidat latino et il bénéficie du soutien de la communauté hispanique, très importante aux États-Unis.
Sa grand-mère a immigré du Mexique quand elle avait 6 ans. Julian Castro veut mettre fin aux politiques de séparation des familles sans papiers de Donald Trump et suggère un droit vers la citoyenneté pour les migrants sur le sol américain.
Fervent défenseur du Medicare for All, il affirme que mettre en place un système de santé universel sera sa priorité s’il est élu. Il soutient le Green New Deal et les accords de Paris, dont Trump a signé la sortie des États-Unis.
CV :
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