Partager la publication "Les vidéos en ligne émettent autant de CO2 que l’Espagne"
Et si le réchauffement climatique avait raison de nos soirées Netflix ? Une consommation un peu plus raisonnée de vidéos s’impose en tous cas pour limiter notre empreinte écologique.
Publié jeudi 11 juillet, le rapport de The Shift Project – un think thank français oeuvrant “pour une économie libérée de la contrainte carbone” – tire la sonnette d’alarme :
“Si l’on veut être sérieux avec les objectifs de transition énergétique, il est indispensable de prendre en compte l’impact du numérique, qui est en croissance exponentielle”, prévient Matthieu Auzanneau, directeur général de l’association.
Selon le rapport, le numérique serait à l’origine de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). Le visionnage des vidéos en ligne, en particulier, a généré plus de 300 millions de tonnes de CO2 sur l’année, ce qui représente 1 % des émissions de GES mondiales… Soit autant que celles de l’Espagne !
Le think tank appelle donc à plus de “sobriété numérique” de la part des particuliers – d’autant que ces vidéos sont à 80 du divertissement ou de la publicité – mais aussi à une nouvelle législation, et à des changements de la part des diffuseurs. La lecture automatique des vidéos intégrées pourrait par exemple être limitée. Voici notamment trois outils proposés dans le rapport.
- une vidéo pédagogique
- un guide pour réduire le poids des vidéos en 5 minutes
- une extension de navigateur qui rend visible l’impact environnemental du net.