Découvrez notre lexique du réchauffement climatique spécial COP26. (Crédit : Shutterstock)
Partager la publication "Réchauffement climatique : lexique pour tout comprendre aux termes et concepts"
Le réchauffement climatique est l’un des défis les plus importants de notre temps, avec des impacts potentiels sur la biodiversité, la sécurité alimentaire, la santé publique, les économies et les sociétés. Face à cette problématique complexe, il est essentiel de comprendre les termes clés et les concepts associés pour mieux appréhender les enjeux, les risques et les solutions possibles.
Ce glossaire a pour objectif de fournir une définition claire et accessible des termes liés au réchauffement climatique, depuis les gaz à effet de serre jusqu’aux accords internationaux en passant par les effets sur le climat et les actions de mitigation et d’adaptation.
(Afin de retrouver le mot qui vous intéresse dans ce glossaire, tapez sur votre clavier “Ctrl + F” sur PC ou “Pomme + F” sur Mac, et entrez le mot en question).
Particules solides et liquides de très petites tailles, souvent comprises entre 0,01µm et 10 µm, en suspension dans l’air. Elles proviennent par exemple de poussières (des déserts), d’embruns, de pollens. Elles peuvent également être générées dans l’atmosphère à partir de la condensation de gaz (dioxyde de souffre -SO2- notamment).
Phénomène par lequel la dissolution d’une quantité croissante de CO2 dans les océans fait baisser le pH de leurs eaux.
Accord librement conclu entre un ou des gouvernements et un ou plusieurs acteurs du secteur privé pour la réalisation d’objectifs environnementaux allant au-delà des obligations à remplir.
Action consistant à s’adapter aux conséquences devenues inévitables du changement climatique.
Une action est dite additionnelle par rapport à un mécanisme si elle n’aurait pas pu avoir lieu sans recours à ce mécanisme. Elle est centrale dans l’attribution de crédits carbone.
Programme d’actions concernant l’environnement et le développement, rédigé à Rio en 1992. Recommandations d’actions non contraignantes se déclinant en agenda 21 local pour les collectivités dans les pays.
Proportion du rayonnement solaire réfléchi par un objet, une surface. Une surface parfaitement réfléchissante possède un albédo de 1 (ou de 100 %). Neige fraîche : 0,8. Surface marine : 0,2.
Zone de haute pression atmosphérique.
En rapport avec la présence ou l’action humaine.
Ensemble des actions consistant à réduire les émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines.
Surface de glace couvrant la mer.
Ensemble des organismes vivants de la planète.
Développement rapide et massif de plancton végétal, algues unicellulaires.
Étendues de glace recouvrant une grande surface située près d’un pôle géographique.
Période géologique pendant laquelle la Terre était en grande partie couverte de forêts. L’enfouissement de la matière organique a permis la constitution des réserves de charbon, de pétrole et de gaz naturel actuellement exploitées.
Prélèvement d’un échantillon de glace ou de roche afin d’étudier son contenu.
Le changement climatique désigne l’ensemble des phénomènes engendrés par le réchauffement planétaire.
Convention cadre des Nations-Unie sur les changements climatiques.
Mouvement de vents s’effectuant dans le sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère nord, en sens inverse dans l’hémisphère sud, autour des zones de haute pression.
Mouvement de vents s’effectuant dans le sens contraire des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère nord en sens inverse dans l’hémisphère sud, autour des zones de basse pression.
Organisation globale des courants océaniques qui transporte de la chaleur des basses latitudes vers les hautes. Elle est liée aux différences de densité de l’eau, qui s’établit selon sa salinité et sa température.
Part que prend en charge chaque pays en vue d’atteindre l’objectif mondial de limiter le réchauffement planétaire à 2°C en tendant vers 1,5°C.
Formule chimique du dioxyde de carbone.
Formule chimique du méthane.
Conférence des parties, chaque “partie” étant un pays ou groupe de pays. Sommet mondial de la CCNUCC. Il se déroule chaque année dans un ville différente.
Contribution prévue déterminée au niveau national. Voir contribution nationale.
Qualifie les allocations de gaz à effet de serre à des entités (pays, entreprises, projets) qui peuvent faire l’objet d’échanges sur un marché.
Succession d’une glaciation et d’une période globalement plus chaude. Les derniers cycles glaciaires-interglaciaires ont une duré en moyenne de 100 000 ans.
Période de transition entre un climat glaciaire et un climat interglaciaire, associée à une fonte de calottes de glace et à un réchauffement global.
Ensemble des dérèglements du système climatique terrestre issus de son déséquilibre énergétique dû au réchauffement planétaire.
Arrêt des investissements dans les énergies fossiles.
Principe selon lequel les efforts demandés à chaque pays pour la lutte contre le changement climatique sont pondérés par leur responsabilité historique dans le réchauffement climatique. Ainsi, les pays du Sud estiment que les pays du Nord ont une dette écologique et doivent donc accomplir un effort plus important.
Échelle comportant 13 degrés (de 0 à 12) pour estimer la puissance des vents.
C’est un modèle économique qui vise à repenser la façon dont les ressources sont utilisées pour réduire les impacts environnementaux et améliorer l’efficacité économique. Elle s’inspire du fonctionnement des écosystèmes naturels en bouclant les cycles de vie des produits, des matériaux et des ressources, et en favorisant la réutilisation, la réparation, la rénovation et le recyclage.
L'”effet papillon” est une illustration du phénomène de sensibilité aux conditions initiales en théorie de chaos.
Phénomène climatique se déroulant tous les 2 à 7 ans dans l’océan Pacifique tropical. Il modifie la circulation océanique, la température, les vents, les précipitations, ou encore les échanges de CO2 avec l’atmosphère.
Énergies issues de la fossilisation de matières organiques stockées sous terre. Il s’agit principalement du pétrole, du charbon et du gaz naturel.
Énergies issues principalement des flux d’énergie provenant du soleil et de ses effets sur Terre : chaleur, vent, courants, cycle de l’eau, etc. La géothermie utilise pour sa part des flux d’énergie provenant de l’intérieur de la planète.
Collectif regroupant les organisations de protection de l’environnement (Greenpeace, WWF…).
EnR est un acronyme qui signifie Energies Renouvelables. Solaire, éolien, biogaz, géothermie… elles sont alimentées par le vent, le soleil, les marées, les fleuves, les matières vivantes (combustion de bois, végétaux…) , etc.
Phénomène physique regroupant l’évaporation directe de l’eau du sol et la transpiration des végétaux.
Programme mis en place en 2010 pour financer des programmes de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’adaptation au changement climatique dans les pays en développement.
Animaux unicellulaires marins dont la cellule est entourée d’une coquille calcaire.
Le forçage est une action interne ou externe qui perturbe l’équilibre d’un système. Ainsi, le forçage radiatif consécutif à l’augmentation de la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère provoque une augmentation de la température à la surface de la Terre.
Force due à la rotation de la Terre sur elle-même. Elle tend à dévier les corps en mouvement vers la droite dans l’hémisphère Nord.
Limite basse d’un glacier. Son avancée ou son recul intervient des années après la modification climatique (réchauffement, refroidissement) qui l’engendre.
Molécule de trois atomes au moins qui ont la capacité de retenir le rayonnement infrarouge de la Terre à proximité de sa surface.
Description et explication du relief continental et sous-marin de la Terre.
Ensemble des actions que les humains pourraient mettre en place afin de manipuler le climat dans le but d’éviter un réchauffement planétaire invivable.
Retrouvez ici tous nos articles sur la géo-ingénierie.
Gaz à effet de serre.
Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
À lire aussi : Pourquoi le GIEC est devenu une référence sur le réchauffement ?
Milliard.
Époque durant laquelle des calottes polaires sont présentes sur l’Amérique du Nord et l’Eurasie.
Accumulation de glace sur un continent. Il s’écoule lentement.
Alliance des petits États insulaires (Alliance of Small Island States).
L’AOSIS est un groupe qui s’exprime souvent d’une seule voix à l’ONU. Il est constitué d’une quarantaine d’États situés sur des îles ou des côtes à basse altitude qui sont directement menacés par les effets des changements climatiques (élévation des océans…).
Coalition informelle regroupant en général les États-Unis, le Japon, la Russie, l’Australie, le Canada, l’Islande, la Nouvelle-Zélande, la Norvège et l’Ukraine. Cette coalition a pris la suite, après le sommet de Kyoto, du JUSSCANNZ.
Formé à l’origine par 77 pays, ce bloc regroupe plus de 130 pays en développement et la Chine qui ne figure pas à l’annexe 1 de la CCNUCC.
Coalition initialement appelée JUSCANZ, formée par le Japon, les États-Unis, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande au moment de la COP4. Ce groupe a servi de forum d’échanges d’informations et de discussions entre les pays industrialisés non européens. La coalition est devenue JUSSCANNZ avec la Suisse et la Norvège pendant les négociations du Protocole de Kyoto.
Collectif regroupant des organisations de recherche ou indépendantes : universités, think tanks (groupes de réflexion), ONG qui ne font pas partie du collectif ENGO.
Collectif regroupant des syndicats.
Collectif regroupant des organisations de jeunes.
Ensemble regroupant les mers et océans, la surface des continents, l’atmosphère et la biosphère.
Voir CPDN.
Rayonnement électromagnétique de longueur d’onde comprise entre 3.7 et 100 μm. C’est ce rayonnement renvoyé par la Terre vers l’espace qui est de plus en plus bloqué près de nous par les gaz à effet de serre.
Période de climat chaud sur Terre, pendant laquelle les calottes polaires disparaissent dans l’hémisphère nord, à l’exception de celle du Groenland.
Le Kelvin (K) est l’unité de température absolue. Son échelle débute à la plus basse température possible, -273,1°C (Celsius).
Phénomène inverse d’El Niño (voir plus haut).
Rayonnement électromagnétique de longueur d’onde comprise entre 0,4 et 0,78 micromètres. C’est le rayonnement lumière que nous voyons.
Instrument qui mesure les hauteurs du niveau de la mer, principalement dans les ports.
Mécanisme financier d’achat et de vente de carbone visant à réduire les émissions industrielles de gaz à effet de serre.
À lire aussi : Demain, la “neutralité carbone” pour tous ?
Mécanisme pour un développement propre.
Défini dans l’article 12 du Protocole de Kyoto, les MDP ont un double objectif : aider les pays qui ne sont pas à l’annexe 1 (voir ci-dessous) en leur permettant de bénéficier de programmes de développement propre et aider les pays de l’annexe 1 à investir en dégageant un crédit qui les aidera à réaliser leurs objectifs de réduction d’émission de GES.
Répartition des différentes sources d’énergie primaires dans une production de chaleur et/ou d’électricité.
Représentation d’un milieu, par exemple le système climatique terrestre, par de multiples équations. Sa solution nécessite l’utilisation d’un ordinateur.
Science des climats passés sur Terre.
Un État ou groupe d’États.
“Les pays de l’annexe 1” sont les pays considérés comme développés, cités dans l’annexe 1 de la Convention-cadre sur le changement climatique.
“Les pays de l’annexe 2” regroupent les pays de l’annexe 1 de la Convention-cadre sur le changement climatique et les pays qui sont supposés aider les autres à réduire leurs émissions de GES et à s’adapter au changement climatique.
Sol partiellement ou entièrement gelé en profondeur pendant plusieurs années consécutives.
Préjudices causés par les conséquences du réchauffement planétaire, principalement dans les pays les plus pauvres qui sont aussi les moins émetteurs : hausse du niveau des mers, inondations, tempêtes, sécheresses, etc.
Processus pendant lequel les végétaux convertissent l’énergie lumineuse en énergie chimique. Ils utilisent l’énergie solaire, le CO2 et l’eau pour élaborer leurs matières organiques.
Plancton végétal.
“Il incombe aux Parties de préserver le système climatique dans l’intérêt des générations présentes et futures, sur la base de l’équité et en fonction de leurs capacités respectives. Il appartient, en conséquence, aux pays développés d’être à l’avant-garde de la lutte contre les changements climatiques.” (art 3.1 de la Convention-cadre).
À lire aussi : L’Europe doit réduire les émissions des plus riches
Premier traité international contraignant visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Signé en 1997, entré en vigueur en 2005, il concernait 55 pays industrialisés. A expiré en 2020.
À lire aussi : Climat : les COP vont-elles conserver leur crédibilité ?
Protocole adopté en 1987 et qui réglemente la production des produits chimiques destructeurs de la couche d’ozone stratosphérique.
Mécanisme pour permettre de réduire les émissions de CO2 liées à la déforestation et à la dégradation des forêts tropicales.
Plancton animal.
Ensemble des végétaux et animaux flottant passivement, sans nager, dans les milieux aquatiques.
Absorption de CO2 dissous dans l’eau par le phytoplancton.
Absorption par les eaux de surface de la chaleur et des gaz atmosphériques qui sont ensuite entraînés en profondeur.
Parties par million. 1 ppm vaut 0,0001 %. C’est l’unité de mesure de la concentration de CO2 dans l’atmosphère.
Parties par milliard. 1 ppb vaut 0,0000001 %. C’est l’unité de mesure de la concentration de méthane dans l’atmosphère.
Composé influençant, par réaction physique ou chimique, la concentration en aérosols ou en gaz de l’atmosphère. Par exemple, le dioxyde d’azote (NO2) est un précurseur de l’ozone troposphérique.
Simulation estimant la réponse du système climatique à différents scénarios de forçages externes, par exemple les émissions de gaz à effet de serre.
Milieu, écosystème, qui capture des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Les océans et les écosystèmes terrestres sont les deux grands puits de carbone de la Terre.
Réchauffement global de la température moyenne de la Terre à l’échelle de dizaines d’années. Peut être comparé à de la fièvre.
Dans le système climatique, tous les paramètres terrestres sont liés (courants, vents, glaces, rotation de la Terre, énergie du soleil, gaz à effet de serre etc.). Lorsque l’un de ces paramètres change, le système se déséquilibre. Le climat se modifie. Ce changement peut entraîner des modifications sur d’autres paramètres, et ainsi de suite. Une rétroaction positive amplifie le changement. Une rétroaction négative l’atténue.
Masse de sels contenue dans 1 kg d’eau. La salinité de l’eau de mer est en moyenne de 35 g/kg.
Les différents scopes d’un Bilan Carbone sont :
Scope 1 : Les émissions directes de GES
Ce scope concerne les émissions directes de GES provenant des activités de l’entreprise, telles que :
Les émissions directes sont appelées “scope 1” car elles sont directement liées aux activités de l’entreprise.
Scope 2 : Les émissions indirectes de GES liées à la consommation d’énergie
Le scope 2 concerne les émissions indirectes de GES liées à la consommation d’énergie par l’entreprise. Cela comprend l’électricité, la chaleur ou la vapeur achetées à des fournisseurs externes. Ces émissions sont indirectes car elles sont causées par les activités de l’entreprise, mais sont générées par des sources d’énergie en dehors de l’entreprise.
Scope 3 : Les autres émissions indirectes de GES
Le scope 3 concerne les autres émissions indirectes de GES liées aux activités de l’entreprise, mais qui sont générées par des sources en dehors de l’entreprise. Cela comprend les émissions liées aux matières premières utilisées, aux transports, à l’approvisionnement, aux déchets, aux produits vendus, aux déplacements professionnels, etc.
Le scope 3 est le plus large et le plus complexe des trois scopes, car il peut inclure de nombreuses sources d’émissions indirectes, souvent difficiles à quantifier et à mesurer. Les entreprises qui souhaitent réaliser un bilan carbone complet doivent tenir compte de l’ensemble de ces scopes pour obtenir une vue d’ensemble précise de leur impact sur le climat.
Dépôts marins constitués par l’accumulation de matière minérale et organique.
Circulation thermohaline.
Lié aux grands mouvements de la croûte terrestre associés au déplacement des plaques continentales et au volcanisme.
Chaque année, comme un rituel bien huilé, le Black Friday déferle dans nos newsletters, les…
Fondé par une femme, Jay Graber, le réseau social Bluesky compte plus de 20 millions…
À la COP29 de Bakou, les pays en développement attendent des engagements financiers à la…
Pourquoi et comment un groupe français de services numériques décide de mettre la nature au…
Face aux pressions anthropiques croissantes, les écosystèmes côtiers subissent une contamination insidieuse par des éléments…
Alors que l’incertitude géopolitique mondiale s’intensifie et que Trump promet un virage radical sur les…