Déchiffrer

Enquête sur l’animal le plus consommé au monde

Retrouvez l’intégralité de cette enquête dans WE DEMAIN n°28. Un numéro toujours disponible sur notre boutique en ligne

Dans vingt siècles, lorsque des extraterrestres venus des confins de l’espace exploreront la Terre, ils en auront la certitude : cette planète était peuplée par une étrange créature.

Doté de deux pattes palmées, couvert de plumes, avec un bec, des ailes mais incapable de voler, cet être bizarre était l’habitant principal de la planète, tant les traces de sa présence abondent absolument partout.

Pour les Aliens, cela pose une énigme redoutable ! Ce n’est pas tant le taux de radioactivité élevé qui les étonne, car eux aussi ont des armes atomiques. Mais plutôt de savoir comment ce bidule a-t-il bien pu construire – désormais enfouis sous la fine couche de carbone recouvrant le sol – ce qui ressemble à des routes ou à des blocs d’immeubles ?

L’origine de cette méprise tient au contenu de nos Caddies. Selon les chercheurs de la Royal Society britanniques qui ont publié le premier article scientifique décrivant le poulet, en 2016, près de 66 milliards de poulets ont été abattus dans le monde, contre 1,5 milliards de porcs et 300 millions de bœufs.

À lire aussi : Pour sauver la planète, diminuons d’un tiers notre consommation de viande

C’est l’aliment universel, consommé par l’humanité entière, quelle que soit sa religion ou son héritage culinaire. Selon le rapport 2018 de l’OCDE, le monde a consommé près de 123 millions de tonnes de poulets en 2017. Le volatile se place juste devant le porc (120 millions de tonnes), et le bœuf (71 millions de tonnes). Les États-Unis sont le premier producteur mondial, suivi par le Brésil, l’Union européenne et la Chine.

Et l’appétit pour le poulet de chair ne cesse de croître. En vingt ans, de 1996 à 2016, la demande a crû d’environ 40 % en Europe, de 89 % en Chine et de 183 % en Inde. La raison en est toute simple : l’émergence d’une classe moyenne dans des pays autrefois très pauvres a changé profondément la nature de l’alimentation, délaissant les productions végétales traditionnelles au profit des produits carnés…

Lisez la suite dans WE DEMAIN n°28

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