Quelles énergies renouvelables pour les villes de demain ?

La concentration toujours plus importante des individus dans les villes amène irrémédiablement celles-ci à préserver et optimiser leurs ressources et leur organisation. Sur le plan énergétique et environnemental, la nécessaire capacité de résilience des villes pourra difficilement se passer d’une large mixité énergétique d’une part et de sources d’énergie délocalisées d’autre part. Cette question de l’équilibrage et de la complémentarité entre les réseaux est d’autant plus cruciale dans un système énergétique qui reposera de plus en plus sur des énergies renouvelables électriques intermittentes. Des capacités de souplesse et de stockage durable seront indispensables pour répondre aux forts appels de puissance toutes énergies confondues que l’on trouve chaque hiver. Le réseau de gaz présente à ces égards de nombreux atouts, avec en particulier une ambition forte d’être totalement renouvelable en 2050.

C’est la révolution “verte” de cette énergie. Produits à partir de la décomposition de déchets organiques, de gazéification de biomasse ou encore de power-to-gas, les gaz verts contribueront à l’objectif de neutralité carbone en 2050. L’infrastructure gaz permet ainsi de renforcer la nécessaire solidarité territoriale entre les zones urbaines consommatrices d’énergie et les zones rurales productrices.
Le réseau gaz existant devient ainsi un vecteur d’énergie renouvelable garant de la sécurité d’approvisionnement. Il permet de générer des emplois, de renforcer et de pérenniser la filière agricole, de développer des projets d’économie circulaire ambitieux et de transition énergétique permettant aux métropoles de répondre aux enjeux de préservation des ressources, de lutte contre le changement climatique et de santé publique.