Partager la publication "5 conseils pour une chambre saine et écologique"
Juste sous notre nez, les matelas, en général en matériaux synthétiques issus de la pétrochimie (polyester ou polyuréthane) émettent des COV, des composés organiques volatils irritants pour les voies respiratoires. Ces matelas, mais aussi les rideaux, les peintures, les moquettes, les tissus d’ameublement intègrent des retardateurs de flammes qui sont des perturbateurs endocriniens , “dangereux, surtout par les femmes enceintes, les bébés, les adolescents”. Les meubles, sommiers, commodes, lattes, souvent en aggloméré, peuvent contenir de la colle et donc du formaldéhyde, une substance reconnue cancérogène. Tous cela sans compter les acariens, pas méchants mais très allergisants…
Voici donc quelques conseils pour dormir sur ses deux oreilles !
2. “Dégazer” les meubles neufs
Si vous décidez d’acheter des meubles neufs, déballez-les, jetez les emballages et laissez les “dégazer” quelques jours, voire quelques semaines dehors (sur votre balcon ou dans votre garage) avant de les installer dans la pièce. Avec le temps, l’émission de substances nocives diminuera. Pour un bébé, Rachel Felipo, conseillère Habitat de l’Association nationale de la prévention de la pollution atmosphérique suggère même d’acheter le lit “plusieurs mois avant son arrivée”. Par la suite, on n’oublie pas d’aérer toutes les chambres de la maison au moins 10 à 15 minutes par jour.
3. Privilégiez les labels
On choisit plutôt des meubles portant le label NF Environnement Ameublement, qui garantit un respect minimum de la planète et le label FSC (Forest Stewardship Council) donné au bois issu de forêts exploitées de façon durable. Pour les peintures, on préfère celles dont l’étiquette porte le sigle A + qui limite les émissions de COV. Pour la literie et le textile, le label Oeko-Tex indique leur caractère hypoallergénique.
4. Contrôler la température… et faire le ménage
La plupart des traitements “anti” acariens ou anti-moisissures utilisent des substances chimiques nocives pour la santé, rappelle le docteur Lefèvre. Pour lutter contre ces petites bêtes qui se nourrissent notamment de peau sèche, “le mieux est d’aérer, de secouer les draps et de les changer régulièrement”. On peut aussi aspirer son matelas. Pour le ménage, on choisit ou on fabrique soi-même ses produits écologiques. Et on maintient une température entre 16 et 19°C -, en contrôlant l’humidité pour éviter les moisissures.
5. Recycler
En France, 4 millions de matelas sont jetés tous les ans … et 95% finissaient encore enfouis ou incinérés en 2013. Un cauchemar pour l’environnement puisque la plupart sont composés de dérivés du pétrole. Une filière du recyclage se met toutefois en marche, nous vous en parlions ici, avec une taxe qui encourage leur collecte. Pour faciliter ce recyclage, surtout ne jetez pas votre lit sur le trottoir, déposez-le en déchetterie, demandez sa reprise au commerçant ou donnez-le s’il est encore en bon état !
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