Partager la publication "5 paires de baskets écoresponsables parfaites pour l’été"
Tout le monde connaît la marque française Veja et ses sneakers éthiques fabriquées au Brésil. Mais si vous avez envie de varier un peu de style et de marque, WE DEMAIN est parti en quête de baskets éco-responsables alternatives mais toujours à la production durable. Certaines d’entre elles sont même pensées dès la construction pour être recyclées au mieux. D’autres sont facilement démantelables pour réutiliser des éléments ou réparables pour limiter l’impact sur la planète.
En 2020, les baskets représentaient 47 % des chaussures vendues en France et un marché de 9 milliards d’euros par an, indique Businesscoot. Un succès qui s’inscrit dans la durée. Entre 2015 et 2020, les ventes de baskets ont augmenté de 50 % en cinq ans. Mais, plutôt que d’opter pour des marques comme Nike ou encore Adidas ou des marques de luxes, il existe de plus en plus de baskets écoresponsables au look élégant et pile dans l’air du temps. Voici notre sélection parfaite pour l’été, si vous avez besoin de renouveler votre garde-robe.
5 sneakers au look ravageur pour cet été
Clae : sobriété et élégance font bon ménage
Cette marque californienne, fondée en 2001, mise depuis toujours sur des baskets au look épuré. Des sneakers à porter aussi bien en mode chill le week-end que la semaine avec un look plus étudié. Le modèle le plus simple, la Bradley, classique chaussure de tennis, se décline dernièrement en version vegan dans le cadre d’une collaboration avec Off-White. Elle intègre en outre une semelle intérieure en liège et une semelle extérieure recyclée. Matériaux les plus naturels possibles ou recyclés, sourcés avec soin, on aime l’esprit minimaliste de Clae. Y compris avec leur tout dernier modèle, les runners Edson. À partir de 139€ pour un modèle Clae x Off-White.
O.T.A. : matériaux recyclés et circularité au programme
O.T.A., c’est l’acronyme de “On The Asphalt”. Ces baskets sont conçues en matériaux recyclés, et dont la semelle est réalisée à base de pneu. Pour trois paires fabriquées, l’équivalent d’un pneu est recyclé. La fabrication se fait en Europe : la taille du pneu est effectuée en Espagne et la semelle est créée au Portugal, dans une usine zéro déchet. La chaussure (assemblage et tige) est fabriquée dans le même pays, à partir de cuir italien. Dernièrement, O.T.A. a créé une collection en collaboration avec Basus, intégrant des incrustations de liège. À partir de 135€ pour le modèle Kelwood. A noter qu’une fois les baskets usées, il est possible de les renvoyer pour qu’elles soient recyclées en échange d’un bon d’achat de 15 %.
Caruus : des baskets made in France
Cocorico, Caruus est une marque française qui fabrique ses baskets dans l’Hexagone. Elles sont conçues à Romans-sur-Isère (Drôme), à partir de matières responsables, recyclées et locales. Ici, le modèle ÖTzi 2.0, du nom du premier homme retrouvé chaussé en Italie, est créé à partir de coton, polyester et caoutchouc recyclés. Ce modèle a été imaginé dans une démarche d’éco-conception en collaboration avec la Coopérative Mû et l’Ademe. Il existe aussi des modèles upcyclés, réalisés à partir de chutes de tissus par exemple. À partir de 150€ pour Ötzi 2.0.
Angarde : l’esprit basque et du cuir végétal
La marque française aux racines basques a d’abord décliné ses espadrilles écoresponsables avant de diversifier ses collections. Et de créer des baskets. Comme L’After Surf, une sneaker vegan, ultra-confortable réalisée en matériaux recyclés et fabriquée à la main au Portugal. Elles sont conçues en cuir végétal de raisin, de cactus ou d’ananas selon les modèles. Et avec des matériaux recyclés et recyclables pour compléter le tout. A noter que dans le cadre du programme “1 % pour la planète”, Angarde reverse 1 % de son chiffre d’affaires à Surfrider Foundation Europe. À partir de 120€ selon les modèles.
Corail : les baskets qui luttent contre la pollution en Méditerranée
La marque marseillaise Corail s’engage pour la dépollution de la mer Méditerranée. Pour cela, elle récolte du plastique dans l’eau et sur les plages. Cette récolte de déchets, bouchons compris, est ensuite recyclée en un maillage de polyester recyclé. Puis c’est une usine au Portugal qui donne vie à la chaussure. Il a fallu 18 mois de recherche pour développer ce matériau. En outre, Corail a mis au point une patine à base d’eau et n’utilise aucun solvant. Enfin, la marque produit des sneakers 100 % vegan. La Marseille 21 Trash White est vendue à partir de 135€.