Découvrir

Après les culottes, voici les maillots de bain menstruels

Avoir ses règles à la mer est un peu la punition des vacances. Souvent gênantes, les protections menstruelles sont aussi néfastes pour la planète. Voire pour la santé des femmes. Une alternative émerge : le maillot de bain menstruel. Après la cup, après la culotte menstruelle, cette solution se démocratise peu à peu. Depuis quelques mois, de nombreuses marques spécialisée proposent également des modèles de maillots de bain.

Vu de l’extérieur, aucune différence notable entre un maillot classique et un modèle menstruel. La culotte de ce dernier est juste munie d’un tissu absorbant. Pas de panique, les matériaux ne gonflent pas au contact de l’eau. Toutefois, la plupart de ces maillots sont plutôt adaptés au début ou à la fin des règles. En effet, si le flux est abondant, mieux vaut utiliser une protection interne en complément. Quant au lavage, il peut se faire à la main ou à la machine à 30°C (avec séchage naturel). La durée de vie de ces maillots est d’environ 5 à 7 ans.

Ces solutions peuvent donc permettre de faire des économies sur le long terme. En effet, une femme a ses règles 2 250 jours de sa vie en moyenne. Selon la BBC, qui avait publié en 2017 une calculette pour estimer le coût des protections hygiéniques, une femme y consacre donc en moyenne 1 730 euros. Voici notre sélection.

Sélection de maillots de bain menstruels

Moodz :

(Crédit : Moodz)

La marque française lance le 5 juin sa première collection de maillots de bain menstruels, baptisée “Canicule”. Celle-ci se compose de deux modèles deux pièces, noir ou rose, confectionnée au Portugal. La culotte, allant du 32 au 50, comprend trois tissus. “Une doublure, un absorbant en jersey pour éviter le gonflement au contact de l’eau et un imperméable”. Les brassières coûtent 35 €. Les culottes tailles basse 40 € et les tailles hautes 45 €.


À lire aussi : L’étendard sanglant est levé ! Comment les règles cessent d’être taboues

Célisette :

La jeune enseigne lance sa première collection de culottes et de maillots de bain menstruels, en crowdfunding sur la plateforme Ulule. Également conçus au Portugal, ces maillots une pièce sont en pré-commande à 68 €. Ils s’adaptent aussi bien aux femmes qu’aux jeunes filles. La culotte dispose d’un fond gris qui permet de suivre le flux. Plutôt utile pour savoir facilement quand la changer. La marque assure qu’elle équivaut à 3 tampons super et plus. Donc adaptée aux flux normaux à abondants. 

(Crédit : Célisette)

Petites culottées :

Ce maillot de bain noir une pièce est conçu à partir de filets de pêche et de déchets plastiques récupérées dans l’océan. Fabriqué en Normandie, il est vendu au prix de 115 €. La marque propose également un modèle similaire destiné aux enfants. Celui-ci coûte 95 €.


Plim :

Ces maillots sont confectionnés dans le Poitou-Charente. La marque commercialise un modèle une pièce (71 €) et un bikini (42 € pour la culotte et 50 € pour le haut). Ils existent en violet, rouge ou noir. Allant du 32 au 50, les culottes équivalent à un protège-slip.

(Crédit : Plim)

Réjeanne :

La marque propose deux modèles de maillots de bain menstruels une pièce en divers coloris. Allant du jaune moutarde au kaki, en passant par le bleu paon. Ces derniers sont confectionnés en France en coton biologique. La marque recommande elle aussi de les utiliser pour les flux légers ou en complément de protections conventionnelles pour éviter les fuites. Les maillots sont vendus au prix de 119 €.


Fempo :

La marque commercialise un modèle de bikini noir. La culotte est vendue à 49 € et le haut à 40 €. Si les matières utilisées viennent de France et d’Italie, les produits sont quant à eux confectionnés au Portugal, en Tunisie ou au Maroc. 


Dans ma culotte :

Créé en France et confectionné en Tunisie, ce maillot une pièce noir est vendu à 69 €. La marque recommande elle aussi de l’utiliser pour les flux légers. 

Recent Posts

  • Partager

De Sentier Valley à La Boétie Valley : la mue du cœur start-up de Paris

Une tribune d’Emmanuel Papadacci-Stephanopoli, Directeur Général Délégué, Le Village by CA Paris.

2 jours ago
  • Inventer

Surveillance des saumons par IA, élevages à terre… comment rendre l’aquaculture (un peu) plus durable

Face aux critiques croissantes contre l'aquaculture intensive des saumons, deux voies émergent pour rendre la…

4 jours ago
  • Découvrir

Sobriété : j’ai passé un hiver sans me chauffer

Et si on essayait de vivre l’hiver autrement ? Par choix plus que par nécessité,…

5 jours ago
  • Déchiffrer

Face au climat qui se réchauffe, le train pourra-t-il garder son cap ?

Après un an et demi d’arrêt forcé, la liaison ferroviaire Paris-Milan vient enfin de reprendre,…

6 jours ago
  • Ralentir

Sciences attaquées : nouvelle mobilisation Stand Up For Science

Jeudi 3 avril, des milliers de personnes – agents publics, étudiant·es, chercheur·ses et leurs soutiens…

7 jours ago
  • Respirer

Classer les nuages : quand la science et l’art apprivoisent l’insaisissable

Longtemps insaisissables, les nuages fascinent autant les scientifiques que les artistes, tous désireux de capturer…

7 jours ago