Au Royaume-Uni, les utilisateurs de drones devront s’enregistrer et passer un test


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Le gouvernement britannique a annoncé que les propriétaires d’un drone de plus de 250 grammes devront s’enregistrer et se former pour pouvoir l’utiliser. L’objectif premier : sensibiliser les possesseurs de ces engins, y compris les plus amateurs, à la sécurité.

 

Des tests seront ainsi réalisés pour “prouver qu’ils [les propriétaires de drones, ndlr] comprennent les règles de sécurité et de confidentialité du Royaume-Uni”, explique le ministère des Transports.

 

Le gouvernement souhaite également instaurer une interdiction de survol de certaines zones via la programmation des logiciels des drones en utilisant leurs coordonnées GPS. Ainsi, certains territoires pourront être géo-côturés, comme les prisons ou les aéroports.
 

“Nos mesures donnent la priorité à la protection du public tout en maximisant tout le potentiel des drones”, déclare le ministre de l’Aviation Lord Martin Callanan.

 
Cette réglementation est également un moyen de lutter contre l’utilisation illicite des drones, qui, par exemple, ont déjà servi à introduire des téléphones portables ou de la drogue dans les prisons.
 
Le gouvernement britannique n’a pas encore précisé quand entreraient en vigueur de ces règles. Aux États-Unis, un projet de registre similaire a été contesté devant les tribunaux en mars 2017.

À quand la France ?

En France, les utilisateurs de drones sont de plus en plus nombreux. On en comptait 377 000 en 2016 contre 100 000 en 2014. La réglementation de ces engins pose beaucoup de questions, face auxquelles les autorités tâtonnent encore.
 
Dans l’hexagone, l’encadrement prévu pour les drones s’annonce plus souple. Seuls les engins de 800 grammes ou plus devront être enregistrés et sécurisés (limitation des performances, signalement électronique et lumineux) avec une obligation de formation pour l’utilisateur, à partir de juillet 2018.

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