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Cette lampe de chevet est alimentée par une plante

Plutôt que d’imaginer la maison de demain entièrement connectée, pourquoi ne pas l’envisager comme un écosystème dont il faudrait prendre soin ? C’est le projet de cette designer néerlandaise et fondatrice de la start-up Living Light, Ermi van Oers : transformer les plantes en lampe de chevet.
 
Le projet Living Light, littéralement “lumière vivante”, nous prouve que l’énergie peut être cachée là où on ne l’attend pas. Cette lampe du futur fonctionne grâce à l’énergie générée par les bactéries et récoltée par une pile microbienne.

Comment ça marche ?

À partir de l’eau, du gaz carbonique (CO2) et de la lumière du soleil, les plantes ont recours à la photosynthèse pour fabriquer du sucre et de l’oxygène. Une partie de ces composés est utilisée par la plante pour se développer et une autre partie est rejetée par les racines dans le sol.

Fonctionnant sur les mêmes bases qu’une pile à combustible, ce processus utilise une réaction chimique entre l’oxygène et les bactéries présentes dans le sol pour produire de l’électricité. 

Ce projet est réalisé en collaboration avec Plant-e, un groupe de recherche sur l’application et le développement de la technologie des piles microbiennes. Plant-e avait notamment déjà réalisé un prototype de pile microbienne en 2012.

La lumière du futur

Une plante saine peut ainsi produire jusqu’à 0,1 milliwatt. Une puissance très faible mais suffisante pour alimenter une lampe de chevet. 
 
L’objectif de la jeune néerlandaise est de commercialiser cette veilleuse naturelle dès 2018. Mais ce même processus, développé à grande échelle, pourrait permettre de produire bien plus d’énergie.
 
Ermi van Oers prend l’exemple d’un jardin de 100 mètres carrés qui permettrait de recharger son smartphone ou d’alimenter la Wi-Fi. En plus de produire de la lumière grâce aux plantes, le système de Living Light a pour ambition de créer un nouveau lien entre l’homme, la nature et la technologie. 

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