Pour être réussi, un chindogu doit répondre à un véritable besoin, mais d’une façon tellement encombrante ou complexe que le (maigre) bénéfice que l’on pourrait en retirer est aussitôt annulé… par l’objet lui-même. Du moins s’agit-il là du premier commandement du chindogu : « Un chindogu ne doit pas être conçu pour un véritable usage. Il doit être d’un point de vue pratique quasiment inutilisable ».
Tel est le principe clé de cette discipline merveilleusement absurde, imaginée par Kenji Kawakami, ingénieur aéronautique aujourd’hui âgé de 68 ans. C’est lui qui imagina le mot, dessina et réalisa les tout premiers chindogus dans les années 1980, à l’époque où les gadgets et technologies de l’archipel se répandaient dans le monde entier en raison de leur fiabilité, pour ne pas dire de leur perfection.
Julien Millanvoye
Journaliste
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