Marie-Sophie Lacarrau, présentatrice du JT de France 2. (Crédit : France 2)
Marie-Sophie Lacarrau, présentatrice du JT de France 2. (Crédit : France 2)
Partager la publication "5 bonnes nouvelles pour bien commencer 2020"
2019 vient de s’achever, avec certes
quelques bonnes nouvelles, mais aussi une actualité marquée par le réchauffement climatique, la montée des inégalités et la destruction de la biodiversité. En attendant de découvrir ce que nous réserve cette nouvelle année, la rédaction de We Demain vous partage 5 raisons de se réjouir du passage en 2020.
1. La fin des balades à dos d’éléphant à Angkor
La pratique faisait polémique en raison des mauvais traitements infligés aux animaux ainsi que leur dressage souvent violent. Le gouvernement cambodgien a sauté le pas en
interdisant les promenades à dos d’éléphant sur le site Angkor : dès cette année, les millions de visiteurs annuels ne pourront plus se déplacer à dos de pachyderme pour découvrir les ruines de l’Empire khmer.
Une première étape franchie, même si du chemin reste à parcourir. L’immense majorité des éléphants utilisés par l’industrie du tourisme en Asie vivent en Thaïlande, qui fait partie des pays qui traitent le plus mal les animaux selon le World Animal Protection.
2. Le début de la fin des produits plastiques à usage unique
À partir du 1er janvier, les couverts, assiettes, saladiers ou boîtes en plastique jetables ne sont plus autorisés en France dans la restauration, les cantines, la vente à emporter collective et les supermarchés. Un premier pas vers l’interdiction définitive des produits en plastique à usage unique, que l’Assemblée Nationale vient de fixer.. seulement à 2040.
Certaines entreprises, dont des multinationales, commencent aussi à réagir : les pailles en plastique sont interdites depuis novembre dernier dans les enseignes françaises McDonald’s, et le seront dès cette année dans les 28 000 points de vente du géant américain Starbucks.
À lire aussi : Bouteilles, vaisselles, cotons-tiges… 5 alternatives au plastique
3. L’achat d’oeuvres d’art 100 % féminines à Baltimore
En 2020, le Baltimore Museum of Art n’achètera que des oeuvres réalisées par des artistes féminines. Le musée américain a pris cette décision pour promouvoir la représentation des femmes dans sa collection permanente :
96 % des 95 000 œuvres de son catalogue ont en effet été conçues par des hommes.
Les musées français feraient bien d’en prendre de la graine : seulement une vingtaine d’artistes femmes figurent dans les collections permanentes de peinture du musée du Louvre, et moins de 300 (sur plus de 4 000 artistes exposés) au musée d’Orsay…
4. La fin de l’huile de palme dans les combustibles en Norvège
Une loi adoptée par le Parlement norvégien en décembre 2018 contraint l’industrie des biocarburants à bannir l”huile de palme dès le 1er janvier. Il s’agit du premier pays à interdire ce produit issu de la culture de palmiers à huile,
responsable d’une déforestation intensive. Si l’on cherche souvent à la bannir de notre alimentation (pâte à tartiner en tête), l’huile de palme est en réalité surtout utilisée pour produire du diesel : en 2017,
51% de sa consommation européenne globale a servi à alimenter les moteurs de camions et voitures.
5. La commercialisation d’un vaccin contre Ebola
Le virus avait fait près de 11 000 victimes en 2014 durant l’épidémie qui avait sévi en Afrique de l’Ouest, et
au moins 2 000 victimes supplémentaires en
République démocratique du Congo depuis l’été 2018. Face à l’urgence sanitaire, le premier vaccin contre la maladie devrait
être commercialisé à partir du dernier trimestre 2020 “au prix le plus bas possible, afin de permettre aux populations pauvres et à la classe moyenne d’y accéder“, rapporte l’agence Reuters.
Une fois injecté, le vaccin Ervebo, développé par le laboratoire Merck, protège son porteur de toute contamination au virus Ebola au bout d’une dizaine de jours. Testé en 2015 en Guinée et en RDC depuis le début de la seconde épidémie, il est soutenu par Agence européenne des médicaments, la Food and Drug Administration américaine, ainsi que l’Organisation mondiale de la Santé.