Partager la publication "CircularPlace, la start-up qui donne une seconde vie aux invendus non-alimentaires"
CircularPlace s’adresse aux entreprises. Cette plateforme leur propose une solution innovante pour les aider à valoriser des invendus non-alimentaires, les retours clients ou leurs équipements d’occasion de manière responsable et durable, en conformité avec la loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire). Via CircularPlace, elles peuvent choisir de les revendre aux enchères à d’autres professionnels, de les donner à des associations partenaires ou de les confier à des recycleurs agréés.
“La circularité est le parent pauvre de la transition écologique alors que cela a un potentiel énorme, explique Gérald Maradan, fondateur de EcoAct, qui a participé à la première levée de fonds de CircularPlace, annoncée lors de Vivatech 2024 fin mai dernier. Pourtant, avec le réemploi et la circularité, une entreprise peut réduire de 30 à 40 % de leur impact carbone.”
La plateforme CircularPlace vient de lever 1,4 million d’euros d’investissements pour son développement auprès de quelque 17 investisseurs, dont Gérald Maradan et John-Pierce Laurier Ngombe (Leadership Growth Holding).
“L’objectif est de recruter et de se développer pour atteindre les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici 2030, avance Vincent Rigal, CEO et cofondateur de CircularPlace en 2021 avec Maxime Scholz. Cette plateforme unique permet ainsi de maximiser la valorisation des ressources en privilégiant d’abord la revente et le don, avant d’envisager le recyclage. Elle a pour vocation à être un véritable guichet unique pour la gestion circulaire des invendus.”
CircularPlace, qui bénéficie notamment du soutien de Microsoft dans son développement, propose un accompagnement personnalisé aux entreprises souhaitant s’engager dans l’économie circulaire. “Nous travaillons avec de grands comptes comme Sodexo, Accor ou encore Axa. Nous leur fournissons une solution SaaS en marque blanche, permettant une circularité interne des équipements et l’implication des collaborateurs. Ces entreprises peuvent aussi étendre cette capacité à leurs propres clients”, affirme Vincent Rigal.
La plateforme calcule également l’impact carbone des transactions réalisées sur sa plateforme, aidant ainsi les entreprises à mesurer les bénéfices environnementaux de leurs démarches. Si CircularPlace travaille principalement avec des grands groupes à l’heure actuelle, elle ambitionne de redescendre peu à peu la chaîne jusqu’aux ETI (entreprises de taille intermédiaire). “Il est indéniable que le gros des gisements sont là. Le but est d’engager des écosystèmes très larges sur un même territoire”, conclut le CEO de CircularPlace.
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