Partager la publication "“Cleaner organisé”, le remix rap écolo qui fait du bien"
Des rappeurs qui se mettent à ramasser des déchets : l’image est aussi inattendue que bienvenue en cette fin d’année 2020. On la doit à l’association marseillaise Clean my Calanques, qui a choisi de sensibiliser les citoyens à la pollution avec humour.
L’organisation de protection de l’environnement a détourné le hit “En bande organisée” de Jul et sa bande d’acolytes rappeurs marseillais. Un titre devenu viral : il cumule déjà près de 200 millions de vues en trois mois sur YouTube. La nouvelle version est baptisée “Cleaner organisé”.
“C’est Marseille bébé, marre des déchets !“
Le clip commence avec le rappeur marseillais Bengous en train de nettoyer la pelouse du stade Vélodrome : “Oh même dans l’Orange Vélodrome y’a un mégot par terre ! C’est un scandale, ça !”, s’exclame-t-il en découvrant le déchet sous un ballon.
La bande de “Cleaners organisés” le rejoint alors et se lance dans le nettoyage de la Cité phocéenne. Parmi eux, les artistes LMA, KOUSS ou Yann Silvery, bien connus dans la ville de “la Bonne Mère”.
“Ramasse tout sur la Canebière, fait pas le porc sur le Vieux-Port”, rappent-ils (une version bien plus soft que l’originale).
En reprenant tous les codes du hit de Jul, les artistes arpentent les lieux emblématiques de Marseille munis de gants, de balais et de pinces à ramasser les détritus.
“Yo fait pas le malin, pense un peu à demain, tout ce que tu balances par ta fenêtre, ça se retrouve dans l’assiette de ton gamin.”
Tout au long du clip, ils dégainent d’autres punchlines écolos pour inciter les Marseillais à respecter leur ville et à ne pas y laisser trainer des déchets.
Un initiative pour le moins originale de Clean my Calanques, qui n’en est pas à son coup d’essai : l’association lance régulièrement des campagnes de sensibilisation pour nettoyer la cité phocéenne. L’été 2019, elle avait par exemple organisé la première compétition de ramassage de déchets dont l’objectif était de nettoyer la mer Méditerranée, l’une des plus polluées du monde, à l’aide de kayakistes et de plongeurs amateurs ou professionnels.