Partager la publication "“Courants Verts” : quand l’art sublime l’action écologique"
Avertir, Agir et Rêver : trois mots-clés dont se sont inspirés des artistes internationaux pour réaliser des installations, photographies, vidéos ou dessins qui illustrent l’urgence écologique.
Leur travail est exposé du 16 septembre 2020 au 31 janvier 2021 à l’espace Fondation EDF, dans le 7e arrondissement à Paris, dans le cadre de l’exposition “Courants verts, Créer pour l’environnement”. Découvrez ci-dessous quelques-unes de ces oeuvres.
Aral Revival est un projet artistique en deux parties, mené en 2013, voyant l’artiste s’engager pour la reconnaissance et la sauvegarde, côté Kazakhstan, de la mer d’Aral. L’action 1, que présente l’exposition, se déroule sur le pont de l’une des nombreuses épaves rouillées qui jonchent ce qui est devenu, en lieu et place d’une zone côtière, une steppe stérile. […]
Sarah Trouche s’est hissée sur la carcasse d’un bateau abandonné, nue, son corps enduit de peinture bleue – le bleu de cette eau que des décennies de culture intensive du coton ont chassé de la zone – et tient à bout de bras le drapeau local.
Nicole Dextras est une artiste complète que fascinent la mythologie et ses récits de fondation. L’intérêt de l’artiste pour les créations de la nature – le végétal, en particulier – et pour la question écologique l’amène à se donner sans réserve à cette formule où elle excelle et qui lui vaut une réputation internationale, la conception de robes végétales.
Pour elle, le vêtement qui sied le mieux aux êtres humains renvoie au plus primitif des arts vestimentaires, l’assemblage élémentaire par nouage des fibres végétales, technique archaïque de base qui anticipe l’invention du tissu et la pratique du tissage. Elle a créé pour l’exposition un vêtement végétal spécifique : une robe de mariée évoquant le printemps à dominante de couleur verte.
Jérémy Gobé œuvre fréquemment avec des professionnels du textile, des concepteurs de matériaux et des scientifiques. À rebours du principe de l’atelier fermé, sa création se nourrit de rencontres, de contextes et de prises de conscience dans cette double perspective, s’inspirer de savoirs-faire anciens, se reconnecter à la nature. Il invente avec le concours de scientifiques une résille textile biodégradable dont la vocation est de préserver les coraux existants tout en permettant la réimplantation d’une vie sous-marine.
La question du pillage des ressources est, chez Khvay Samnang, une préoccupation récurrente. Elle est au cœur de son Rubber Man (“L’Homme-caoutchouc”).
Dans cette performance filmée et photographiée, l’artiste choisit de se transformer en arbre à caoutchouc, ou hévéa, arbre dont les plantations se sont multipliées dans son pays à partir du XIXe siècle sous la pression des industriels occidentaux, chinois ou japonais. Avec des conséquences dévastatrices sur la biodiversité et la pollution.
Nicole Dextras est une artiste complète que fascinent la mythologie et ses récits de fondation. L’intérêt de l’artiste pour les créations de la nature – le végétal, en particulier – et pour la question écologique l’amène à se donner sans réserve à cette formule où elle excelle et qui lui vaut une réputation internationale, la conception de robes végétales. Pour elle, le vêtement qui sied le mieux aux êtres humains renvoie au plus primitif des arts vestimentaires, l’assemblage élémentaire par nouage des fibres végétales, technique archaïque de base qui anticipe l’invention du tissu et la pratique du tissage.
L’artiste a créé pour l’exposition un vêtement végétal spécifique : une robe de mariée évoquant le printemps à dominante de couleur verte.
Fade to White, est consacrée au réchauffement climatique et à ses effets destructeurs. Nous suivons du regard avec Janet Biggs, tout à son travail scrutateur, un spécialiste du réchauffement climatique en mission sur un voilier océanographique scandinave.
Ce chercheur nous communique sans mot sa propre anxiété. Avec douceur, et pour nous ménager sans doute, Biggs intercale dans ce moment de recherche factuel les images d’un chanteur lyrique dont la voix apaisante semble nous dire que la beauté est encore de ce monde, et qu’il convient sans doute de ne pas désespérer. Mais est-ce sûr ?
Shared Propulsion Car est une berline automobile américaine dont le moteur a été remplacé par un système à pédales. Tous les composants d’une Buick Regal 1986 jugés superflus (le moteur, la suspension, la transmission, le système électrique) ont été retirés par l’artiste pour réduire au minimum le poids du véhicule. Ce dernier, ainsi allégé, est équipé de quatre pédaliers autonomes permettant aux passagers de former un groupe propulseur. Capable d’atteindre une vitesse maximale de 15 km/h, cette voiture modifiée semble en appeler à un retour à la force motrice humaine, contre l’énergie d’origine thermique, hautement pollueuse.
’œuvre est accompagnée d’une vidéo d’une performance montrant l’artiste et quelques acolytes roulant dans Toronto avec la Shared Propulsion Car. Cette performance, interrompue par la police locale, donna lieu à un procès.
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